Des convocations envoyées aux médecins et responsables de la clinique
• Un sergent - instructeur du BIR est décédé à l’IDIMED
• Il s’agit de Mouyakan Amougnol
• Des convocations envoyées aux médecins et responsables de la clinique
Nous annoncions il y a quelques jours, le décès d’un instructeur du BIR à la clinique IDIMED. L’affaire connait un nouveau rebondissement avec l’ouverture d’une enquête vis-à-vis des responsables de la clinique.
La rédaction de Camerounweb a appris que le tribunal de première instance de Douala a ouvert cette semaine plusieurs enquêtes après le décès du sergent - instructeur du BIR, Mouyakan Amougnol dans des circonstances catastrophiques à la clinique IDIMED à Douala.
En effet, des convocations ont été adressées aux deux médecins ayant opéré, notamment le neurochirurgien et l’anesthésiste. Le responsable de la polyclinique IDIMED a également reçu une convocation.
Ils seront écoutés dans l’affaire du meurtre du sergent – instructeur du BIR.
Des plaintes ont été déposées au tribunal de première instance de Douala et au tribunal militaire contre les deux médecins et la Polyclinique Idimed accusés d’avoir causé la mort d’un jeune instructeur du BIR. Le frère de la victime s’est confié au lanceur d’alerte Boris Bertolt.
“Mon petit frère arrive à Douala le mercredi 13 avril 2022 en provenance de Limbe à bord de son véhicule et est transféré à la base du BIR de Joupwe ( je suppose pour que les tractations se fassent entre le Dr Ewane de l’hôpital Laquintinie et ses complices médecins du BIR à Limbe). Il était instructeur au BIR.
2. Le jeudi, l’ambulance du BIR vient le chercher à 16h et le dépose à IDIMED, aucun médecin ne passe le voir. Il y passe la nuit. Il avait été transféré du BIR sur instruction du capitaine médecin Ngoupayou du BIR à Limbe qui avait reçu déjà de l’argent du BIR pour que le jeune se fasse soigner.
Or la mise en route du BIR que vous pouvez lire l’envoie à l’hôpital général de Douala pas pour une opération mais une consultation. Cependant l’instructeur du BIR se retrouve finalement à IDIMED.
3. Le vendredi le chirurgien et l’anesthésiste, Binam arrivent et lui demandent de se préparer pour le bloc, le temps de terminer avec un autre malade qui y était.
L’anesthésiste le reçoit en ma présence et lui pose quelques questions, prend son poids et dit "c’est bon". Et moi de lui demander, c’est tout? Il.me répond, ne vous inquiétez pas, on a l'habitude.
4. Il entre au bloc à 12h30...et ne ressort que vers 15h inconscient, intubé et sous assistance respiratoire.
Quand j’essaie de savoir ce qui s’est passé l’anesthésiste me répond ceci: " nous lui avons administré la dose normale, mais vu qu’il ne s’endormait pas, on a rajouté" ( il y a des témoins, notamment mon frère ainé avec qui jetais dans la salle où on l'a placé.
5. Ensuite l’anesthésiste met un protocole en route pour le réveiller nous dit-il et s’en va, laissant les infirmiers de IDIMED se démerder.
6. Quand ça commence à tourner au vinaigre...les infirmiers le rappellent et c’est à ce moment qu’il demande qu'on le transfère à l’hôpital général de Douala. Lui meme.ne viens pas.
Le petit décède devant les urgences de l’hôpital général de Douala dans l’ambulance de IDIMED.
La famille a déposé une plainte contre IDIMED et les deux médecins au tribunal de première instance de Douala et au tribunal militaire.
Numéro de contact de la famille: 00237 655 91 67 61. Me Alain Fleurie Mougnol.
