Cet article aborde le cas de Lydienne Taba, une étudiante de 23 ans tragiquement assassinée par son petit ami, Derlin Franck Eyono Ebanga, à Kribi, au Cameroun, en juillet 2020. Eyono Ebanga, qui était sous-préfet à l'époque, est accusé du meurtre, mais l'affaire est en suspens devant le tribunal militaire d'Ebolowa depuis plus de trois ans. De manière choquante, il n'est pas en prison, mais profiterait de sa liberté, séjournant même dans un hôtel de la région.
Lors d'une récente audience, il a été révélé qu'Eyono Ebanga n'était pas en détention mais sous surveillance judiciaire ordonnée par le juge d'instruction. Cette décision soulève des questions sur le statut du suspect et entraîne des accusations de violation de la loi. L'article met en avant la gravité du prétendu crime d'Eyono Ebanga, car il est accusé de meurtre, un crime passible d'une peine de prison à vie, voire de la peine de mort selon la loi camerounaise.
Notre source mentionne également la prochaine comparution devant le tribunal d'un témoin, la sœur cadette de la victime, qui aurait entendu une conversation téléphonique houleuse entre Lydienne Taba et Eyono Ebanga avant le tragique incident.
Elle conclut en exprimant sa préoccupation face à l'impunité apparente dans des affaires comme celle-ci, où des individus accusés de crimes graves semblent échapper à la justice, laissant la famille de la victime et le public en quête de réponses et de responsabilité.