Meurtre du proviseur de Foumban: les enseignants mettent la pression

Les Enseignants Encolère Les ensignants exigent que lumière soite faite sur cette affaire

Wed, 4 Oct 2017 Source: cameroon-info.net

Réunis à Yaoundé dans la Région du Centre, ces enseignants notent qu’il y a une recrudescence de la violence qui vise l’éducation au Cameroun.

Les syndicats des enseignants veulent en savoir plus sur le décès de Charles Etoundi, proviseur du Lycée bilingue de Foumban. Au cours des assises qu’ils ont eues à Yaoundé en fin septembre dernier, ils ont porté leur réflexion sur ce meurtre jusqu’ici non élucidé. Même si les dernières nouvelles y relatives annoncent l’interpellation de quatre personnes suspectées. La Fédération camerounaise des syndicats de l’éducation (FECASE), le Syndicat national autonome de l’Enseignement secondaire (SNAEC) et l’ONEEPS, pour ne citer qu’eux demandent donc aux autorités judiciaires d’élucider les circonstances dudit meurtre.

Le quotidien Le Jour dans son édition 4 octobre 2017 rapporte que les présidents de ces syndicats ont noté «la recrudescence de la violence visant systématiquement l’éducation et la montée en puissance des menaces contre le vivre-ensemble notamment dans la zone anglophone, le Littoral et à Foumban, illustrés respectivement par l’explosion d’un certain nombre d’engins et l’assassinat du proviseur Charles Etoundi du Lycée bilingue Sultan Ibrahim Mbombo Njoya».

Ils ont constaté et dénoncé «le tribalisme exacerbé et la centralisation excessive de l’Etat». Il faut noter que pour le cas de l’assassinat de Charles Etoundi, la thèse du tribalisme a été soulevée implicitement dans le communiqué de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Enseignements secondaires. Une thèse qu’a réfutée publiquement le Sultan Roi des Bamouns, Mbombo Njoya. Les syndicats des enseignants veulent donc au plus vite connaître les meurtriers de leur collègue, agressé le 23 septembre 2017, dans son domicile.

Par ailleurs dans un sens général les syndicats ont remarqué au cours de leur rencontre, que le tribalisme cité dans ce qui pourrait être appelé affaire Charles Etoundi, se voit aujourd’hui dans les nominations du corps éducatif. Pour eux il important que lesdites nominations ne soient plus politisées et surtout, qu’elles soient fondées sur le mérite et non plus l’appartenance ethnique.

Source: cameroon-info.net
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