Mfoundi : les responsables de l'Office du Bac au cœur d’une accusation

Office Baccalaureat Cameroun 19072016 Otric 1213 Ns 600 800xyyy Les correcteurs du Bac et Probatoire ne sont toujours pas payés

Wed, 17 Aug 2022 Source: www.camerounweb.com

• Graves accusations à l'Office du Bac

• Les correcteurs du Bac et Probatoire ne sont toujours pas payés

• Grogne dans le département du Mfoundi



Dans le département du Mfoundi, c’est la peine au niveau des enseignants correcteurs du Bac et Probatoire. Bientôt la rentrée scolaire 2022 /2023 et les frais des correcteurs aux examens Bac et Probatoire ne sont toujours pas payés dans le département du Mfoundi.

Un cri d’alerte a été lancé à l’égard des responsables de l'Office du Bac camerounais qui semblent plutôt sourds à l’appel. Déjà, l'exemple de l'année passée ne leur sert absolument à rien.

Le mouvement lancé par l'OTS a empêché l'atteinte des véritables objectifs pédagogiques. Dans les Lycées, les programmes n'ont pas été achevés, si oui à 60%. Les responsables de l'OBC dirigé par Minkoulou Roger et ceux du MINESEC de NALOVA LYONGA semblent absolument sourds aux revendications.

Les enseignants annoncent déjà une grève dans les prochains jours.

Grogne au Cameroun : les enseignants lancent un préavis de grève à Biya et Ngute

Ça grogne encore au Cameroun. Les enseignants camerounais lancent un préavis de grève au président Paul Biya et au Premier ministre Dion Ngute. Dans une lettre adressée au premier ministre, les enseignants lancent un préavis de grève pour la rentrée scolaire qui s’annonce dans les prochaines semaines.

Par la présente et conformément à l’article 21 (2) du décret n°94/199 du 07 Octobre 1994 portant Statut Général de la Fonction Publique de l’État modifié et complété par le décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000, nous les Enseignants relevant du Ministère des Enseignements Secondaires, réunis sous la bannière conjointe du Mouvement On a Trop Supporté (OTS), du collectif On a Trop Attendu (OTA) et du Syndicat des Enseignants du Cameroun pour l’Afrique (SECA), vous notifions d’un préavis de grève.

La grève débutera par le boycott de la rentrée scolaire 2022 – 2023, se poursuivra avec le boycott de l’Assemblée Générale du premier trimestre et se perpétuera avec l’opération craie morte si rien n’est fait pour la résolution de nos revendications. Par cette action, nous souhaitons attirer votre attention sur les faits suivants : d’une part la non prise en compte de nos problèmes ni de l’échéancier proposé par nos soins au Président de la République le 18 mars 2022 et au Premier Ministre le 04 avril 2022, pour la résolution de nos problèmes, et d’autre part, le non-respect des hautes instructions du Président de la République visant à pallier à certains de ces points de réclamations.

En effet, nous attendons substantiellement du Gouvernement l’automatisation de nos actes de carrière, la signature et la mise en application de notre Statut Spécial, le paiement total de la dette dû aux enseignants, le respect des premières hautes instructions du Chef d’État et le recrutement massif des Instituteurs de l’Enseignement Technique. À titre de rappel, nous les enseignants du secondaire, nous demandons au Gouvernement Camerounais, pour un échéancier bien défini et de courte durée, ce qui suit :

1) Le paiement de tous les rappels dû aux enseignants pour toutes les promotions, toutes rubriques confondues ;

2) La suppression pure et simple du système des 2/3 et 1/3 (suppression du système d’avance de solde) cette année, dès libération des cas en attente ;

3) L’automatisation de l’effet financier de tous les actes de carrière ;

4) La signature du Statut Spécial des Enseignants, dont le contenu est une révision du décret n° 2000/359 du 05 décembre 2000 portant statut particulier statut particulier des fonctionnaires des corps de l'Éducation nationale ;

5) Le recrutement massif des Instituteurs de l’Enseignement Techniques (IET) déjà formés, conformément à la réglementation en vigueur ;

6) Le paiement de toutes les prestations familiales dont les dossiers sont en dormance au MINESEC, avec les rappels y relatifs, et la mise sur pied d’un système simplifié de traitement et de prise en charge rapides des prestations familiales des Enseignants (soit avec un effet financier un mois après le dépôt du dossier contenant l’arrêté préfectoral) ;

7) Le paiement de tous les avancements en instance, ainsi que les rappels y afférents ;

8) Le déplafonnement d’indice d’avancement des Personnels des Corps de l’Éducation jusqu’à l’indice 1400 (il est inadmissible qu’on plafonne à 1140 tout en étant en activité alors que l’on est supposé avancer après chaque deux ans selon le statut général de la Fonction Publique) ;

9) La reprise en solde directe et sans aucune forme de procès des enseignants des régions sinistrées par des conflits armés (entre autres du Nord-ouest et du Sud-ouest) placés à la position 80, dont la solde a été abusivement suspendue alors qu’ils ne préservaient que leur vie en zone de conflit sans protection de l’État ;

10) Le paiement intégral de la prime relative à l’encadrement psychopédagogique et d’évaluation des conseillers principaux d’orientation (CPO) prévue par le décret n° 2002/040 du 04/02/2002 ;

11) Le paiement immédiat du capital décès et de la pension de réversion aux ayant droits des enseignants décédés ces dernières années et dont les familles des de cujus n’ont rien reçu jusqu’ici (suivant les modalités prescrites dans les textes en vigueur) ;

12) Le paiement immédiat de la pension retraite à tous les enseignants retraités dont les dossiers sont en instance, avec automatisation pour les futurs retraités ;

13) Le paiement de la bourse indiciaire aux étudiants des Écoles Normales conformément aux textes en vigueur ;

14) Le paiement direct, aux enseignants, des différentes pensions civiles selon les cas : de la pension d’ancienneté, de la pension retraite (dès la mise en retraite de l’enseignant concerné), de la pension du survivant ou des orphelins aux ayants droits des de cujus selon les cas (dans un bref délai d’un mois suivant le dépôt du dossier y relatif), de la pension proportionnelle, etc. ;

15) La nomination des Animateurs et/ou Correspondants Pédagogiques et le paiement de leurs primes conformément à la règlementation en vigueur (les propositions de nominations faites ces dernières années, par les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux pouvant faciliter la diligence de ces nominations) ;

16) L’automatisation des primes de sujétion, des frais de carburant des responsables nommés par le MINESEC ;

17) La mise sur pied d’une procédure rapide de traitement des dossiers d’intégrations (traitement en trois (03) mois maximum dès l’admission au concours) et de prise en charge, afin que l’acte d’intégration soit disponible dès la sortie d’école et la prise en charge effective ;

18) Le déblocage et le traitement de tous les dossiers et actes d’intégration et de reclassement en souffrance dans les ministères, dans les plus brefs délais ;

19) Le respect du kilométrage et des textes dans le calcul et le paiement des frais de relève d’une part et d’autre part le paiement desdits frais de relèves immédiatement à partir des prochaines mutations et affectations ;

20) Le paiement immédiat, à partir de la session de 2023, des vacations, des frais de déplacement, de correction et de délibération aux examens officiels dès la fin de chaque phase du processus, dans le strict respect des textes en vigueur ;

21) L’insertion, dans le salaire, d’une prime de risque pour les enseignants affectés en zone de guerre, en plus d’une prise des dispositions pour assurer leur sécurité ;

22) Le paiement des frais de congé administratif annuel aux enseignants, en fin juillet de chaque année, conformément à la loi ;

23) La création d’une plate-forme intelligente, rationnelle et critériée de mutation et d’affectation, ayant tous les paramètres et les exigences à la fois nécessaires et objectifs, afin que tout enseignant remplissant les conditions puisse être affecté après une période donnée ;

24) L’harmonisation du montant de la prime de rendement trimestriel et l’insertion automatique de celle-ci dans les salaires des enseignants ;

25) L’insertion d’un « pass – sanitaire » dans la carte professionnelle de l’Enseignant afin qu’il bénéficie effectivement du droit à la santé avec sa famille nucléaire suivant les modalités prescrites dans les textes en vigueur ;

26) Le respect, vis-à-vis des Enseignants, de tous les textes fixant les prérogatives diverses propres aux fonctionnaires ;

27) L’organisation des stages et de la formation permanente des Enseignants conformément au décret n° 2000/697/PM du 13 septembre 2000 fixant le régime de la formation permanente des fonctionnaires ;

28) L’organisation des États Généraux de l’Éducation, suivie d’une mise en application in extenso des clauses qui y seront prises de façon consensuelle.

Dans l’attente d’une suite favorable à notre quête, veuillez agréer la parfaite assurance de nos respects distingués.

Source: www.camerounweb.com