Michel Atangana et les questions qui fâchent

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Fri, 26 Feb 2016 Source: carmer.be

Deux ans après sa sortie de prison, le Français d’origine camerounaise continue de réclamer l’application intégrale des recommandations du groupe de travail de l’Onu sur la détention arbitraire.

La situation personnelle de Michel Thierry Atangana n’a pas changé, deux ans jour pour jour après sa sortie de l’une des cellules du Secrétariat d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie à Yaoundé, le 24 février 2014, suite à une détention qui a duré 17 ans. Ce Français d’origine camerounaise continue de réclamer l’application intégrale des recommandations du groupe de travail de l’Onu sur la détention arbitraire qui justement dans son cas avait jugé sa détention arbitraire.

Restent lettres mortes à ce jour, deux recommandations faites au gouvernement notamment d’enquêter et de sanctionner les personnes responsables de la privation de liberté de Michel Thierry Atangana et de lui verser « une indemnisation réparatoire des préjudices causés pour sa privation de liberté. » La seule recommandation appliquée est la libération de M. Atangana, qui martèle cependant que le décret du chef de l’Etat portant remise de sa peine « empêche sa réhabilitation ».

La compensation de 278 milliards FCFA, dont les intérêts courent encore, évaluation faite en 2012 par l’Etat du Cameroun, à la société dont Michel Thierry Atangana est responsable reste due. Il faut rappeler que dans le cadre du Comité de pilotage et de suivi des travaux routiers (Copisur) créé dans les années 90, M. Atangana qui en était vice président avait mis en place un mécanisme de financement par lequel il réussira à convaincre certaines entreprises françaises à engager d’importants financements au Cameroun. Le Copisur ayant connu des difficultés, un terme a été mis à ses activités.

Source: carmer.be