Réunie en sa 27e session, le 17 novembre dernier à Yaoundé, la Cnesp a sanctionné dix établissements privés de l’enseignement supérieur, du fait du non-respect des mesures édictées par le gouvernement.
Blâme suivi de fermeture. Telles sont des sanctions tombées à l’encontre de dix Instituts privés de l’Enseignement supérieur (Ipes). La copie des recommandations de la Commission nationale de l’Enseignement supérieur privé (Cnesp), signée par le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, est rendue le 17 novembre dernier, à la suite de la 27e session tenue à la salle 1036 du Minesup.
Il s’agissait pour la commission, sous la direction de son président, Félix Nicodème Bikoï, d’examiner au cas par cas, des dossiers de création, d’ouverture et d’homologation des Ipes. Quatre villes sont – concernées par cette décision. La communauté universitaire de la ville de Yaoundé vient en tête avec 4 instituts blâmés et fermés.
Trois établissements du chef-lieu de la région de l’Ouest, Bafoussam, ont subi le même sort. Dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest, les villes de Limbé et de Bamenda enregistrent respectivement, deux et un établissements fermés. Les filières concernées sont des domaines de la Science, du Commerce, de l’Agriculture, de la Technologie, des Arts et métiers, du Pétrole, de l’information et de la communication entre autres.
Des faits et motifs de sanctions sont pour certains, l’arrêt de la publicité mensongère, cessation de signature des diplômes et pour d’autres, fermeture des cycles de Licence, de Master et de Doctorat non autorisés. Au-delà de ces sanctions directes, huit autres établissements (03 de Douala, 04 de Buea et 01 de Bamenda) ont reçu des avertissements et sont appelées à apporter des corrections dans leurs différentes dénominations.
Outre des décisions autorisant la fermeture de ces établissements, la mise en perspective de la Cnesp prévoit l’organisation d’un forum annuel des Ipes, à l’effet de favoriser une concertation tripartite Minesup-lpes-partenaires au développement ; la publication d’une base de donnée exhaustive des Ipes ; la classification des Ipes selon les critères de qualité et de performance ; la publication au début de chaque année académique, d’une liste des Ipes non fonctionnels, et ce, pour une meilleure information de l’opinion publique.