Mise sur écoute et enregistrement d'appel : nouveau rebondissement

Dans une publication Facebook datée du mardi 24 octobre 2023, l'analyste sociopolitique Siméon Roland Ekodo Mveng a soulevé des questions cruciales concernant la surveillance, la vie privée et l'utilisation abusive de la technologie dans nos vies personnelles et professionnelles. Alors que les avancées technologiques ouvrent de nombreuses opportunités, elles posent également des défis en matière de protection de la vie privée et de sécurité des données. Pour Mveng, il est impératif de trouver un équilibre entre la sécurité, la vie privée et l'éthique lorsqu'il s'agit d'utiliser la technologie pour surveiller ou protéger les intérêts, soulignant que le respect de la vie privée et la conformité à la loi sont essentiels dans toutes les situations.

Il a particulièrement mis en lumière le problème croissant de l'écoute téléphonique et de l'enregistrement des conversations, autrefois des prérogatives exclusives de la police dans le cadre des enquêtes criminelles. Avec l'avènement des smartphones et des ordinateurs géolocalisés, ces méthodes sont devenues des moyens de contrôle excessif, érodant la confiance dans les relations personnelles. Mveng a souligné que ces pratiques, qui violent les clauses de confidentialité et le droit à la vie privée, résultent souvent de crises de confiance au sein des ménages ou de luttes pour le contrôle des institutions publiques.

Dans le contexte politique, l'analyste a mis en avant l'utilisation stratégique de l'écoute pour infiltrer discrètement les communications de collaborateurs et d'adversaires politiques. Cela permet non seulement d'anticiper et de contrecarrer leurs actions futures, mais aussi de les faire chanter ou de révéler leur véritable nature au grand public. Ces tactiques incluent l'infiltration subtile dans les conversations WhatsApp, les captures d'écrans de discussions et même l'utilisation de puces espionnes dans les téléphones des conjoints ou des employés suspects.

Cependant, Mveng a souligné que ces activités, lorsqu'elles sont menées par des civils, se situent quelque part entre le piratage informatique et le besoin de se défendre dans un monde où la duplicité et l'hypocrisie sont monnaie courante. Il a conclu en mettant en garde contre les problèmes éthiques et juridiques posés par ces pratiques dans notre société de plus en plus dépendante des nouvelles technologies de l'information et de la communication.