Modernisation des services de transport à l’UdM

  L’Association pour l’Education et le Développement (AED), organisation fondatrice de l’Université des Montagnes, vient d’acquérir sur fonds propres, un coaster flambant neuf à l’effet de renforcer la capacité et la qualité de transport des étudiants de l’UdM. L’institution aurait déboursé 40 millions de ses ressources propres pour s’offrir ce précieux sésame. La qualité de l’offre et surtout le service après vente, seraient des mobiles ayant abouti au casting de Cami Toyota. Le géant de l’automobile a adhéré au projet à son tour « du fait du volet social qu’incarne l’UdM dans la formation ». Pour Cami Toyota, le fait que l’UdM ne fonde pas son existence forcément sur de l’argent, mérite d’être accompagnée et soutenue. « C’est un honneur pour nous de contribuer à cette ambitieuse aventure qui rehausse l’image du Cameroun sur le plan international. C’est une histoire entre les premiers, nous les premiers en automobile et l’UdM première en qualité de formation», a clamé Stéphane Tchimtchoua, attaché commercial à Cami Toyota.

Sortir des sentiers battus

« La flotte devenait vieillissante. Il fallait être proactif et ne pas attendre d’être devant les faits accomplis avant de songer remplacer les bus devant transporter nos étudiants d’un campus à l’autre. Pendant plus de 10 ans, nous avons travaillé avec 2 prestataires avec qui nous continuons à partager le même rêve. Acquérir notre propre voiture, montre inexorablement la volonté de nous tourner vers la modernisation de notre parc automobile et par-dessus, l’ensemble de la logistique de l’UdM », renseigne Dominique Njofang, chef de Service de la Logistique. Le besoin était donc réel, mais ceci permettra-t-il de pallier la forte demande ? Autrement dit, ce car de 30 places peut-il avoir la prétention de transporter plus de 2000 étudiants qui ont élu domicile sur la montagne ? De toutes les façons, l’annonce a été faite, d’autres véhicules du même calibre sont en cours d’acquisition. Bonne et heureuse nouvelle qui a arraché les applaudissements des étudiants, principaux bénéficiaires. « Chaque année, nos dirigeants cherchent à nous faire comprendre que ce n’est pas ce que nos parents déploient qui les intéressent, ils nous aiment, ils savent ce qu’il faut pour notre épanouissement. Ils sont conscients de ce que nous sommes la relève. Nous nous l’approprions. C’est plaisant,  nous nous sentons en sécurité ici», expliquait Etoundi Evengué Béni, étudiant en Médecine 3e année.

L’accueil du nouveau bébéPour donner de la couleur à l’événement, les étudiants de différentes filières et de plusieurs ordres académiques, ont formé une haie d’honneur juste à l’entrée du campus de Mfetum. Un car arrive, les étudiants exultent, des dirigeants qui étaient en séance de travail sortent, mais ce n’était qu’une fausse alerte. L’attente devenait longue, mais tous ceux qui étaient sur le campus avaient à cœur de vivre l’événement en live. Finalement, une sirène retentit, cette fois c’est la bonne. Le Pr Jeanne Ngogang, Vice-présidente de l’UdM s’est chargée de réceptionner et a vidé le contenu d’une bouteille de champagne sur le joyau.

Le trésorier de l’AED, le Dr Hugues Zeudja, a solennellement remis les clés à Martin Kontso. D’après un sondage mené auprès de la communauté de l’UdM, Martin Kontso est le meilleur chauffeur. C’est donc fort de cette marque de confiance que les clés du nouveau car lui ont été remises. Il a donc l’obligation de bien entretenir ce bijou. S’adressant ensuite à d’autres chauffeurs, le Dr Zeudja promet des récompenses à ceux qui se distingueront positivement. Un tour dans les artères de la ville de Bangangté avec des étudiants, des enseignants, le personnel et le Pr Jeanne Ngogang, capitaine de bord, a mis fin à la cérémonie sobre, mais d’une portée hautement significative. D’ailleurs, la joie perceptible des étudiants illustraient à suffisance le bonheur qu’ils ont à se former à l’UdM. Reste que les performances suivent sinon, l’engagement pris pour améliorer les conditions de formation restera un coup d’épée dans la marre.