Depuis quelques jours, les dernières informations courantes semblent plébisciter Emmanuel Franck Biya comme digne successeur de son père à la tête du pays, même si jusqu'ici la rumeur la plus plausible est celle d'une entrée dans le gouvernement.
Parlant du remaniement ministériel, longtemps rester dans le flou, l'on semble être arrivé au bout de l'attente concernant cet exercice qui est annoncé depuis un long moment. Aux dernières nouvelles, le Chef de l’État a bouclé le tour de la question et devrait conserver ses alliances.
En effet, selon le journal 'La Météo' de la semaine dernière, une rumeur, tout aussi persistante, annonce l’arrivée aux affaires du fils aîné du président de la République, Emmanuel Franck Biya, que quelques-uns voient occupant une place charnière au sein du cabinet civil un bruissement qui reste plausible.
Des travaux se tiennent actuellement à l'Assemblée nationale autour d'un projet relatif à la modification de la Constitution du Cameroun. Ces travaux ont commencé aujourd'hui samedi 02 juillet et devraient se poursuivre jusqu'à la semaine prochaine.
La transmission du pouvoir de gré-à-gré de Biya à un successeur désigné, avait été décrié par l'opposition camerounaise qui avait eu vent d'un projet de modification de la constitution. Le pouvoir n'avait ni nié, ni confirmé les informations données par les partis de l'opposition. Des informations qui annoncent la création d'un post de vice-président du Cameroun. Dans un article, Jeune Afrique a partagé des informations qu'il a eus auprès de ses sources à la présidence de la République.
"Obtenir de la présidence camerounaise qu’elle confirme – ou infirme – une information est généralement une gageure. Aucune de nos sources n’a donc souhaité commenter – ou démentir – le projet de révision constitutionnelle sur lequel plancherait Etoudi et qui viserait à créer un poste de vice-président de la République", écrivait Jeune Afrique il y a quelques mois.
"Jusqu’à ce matin, nous n’avons pas travaillé sur un tel dossier, a répondu l’une d’elle. S’il y avait une évolution, nous ne manquerions pas de vous en tenir informé", écrit également le magazine, citant une source à Etoudi.
"Or deux autres de nos interlocuteurs évoquaient une équipe secrètement constituée pour proposer un texte bientôt déposé au Parlement, tandis qu’un troisième allait jusqu’à laisser entendre qu’un constitutionnaliste, étranger de surcroît pour des questions de confidentialité, pourrait avoir été mis à contribution" renchérit le magazine.
Si le fils Emmanuel Franck Biya semble être celui désigné devant conduire le pays au départ de son père Paul Biya, il est très difficile d'entrevoir l'avenir du Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, celui que l'opinion soupçonne d'avoir les pleins pouvoirs à Etoudi.
De ce que savons venant du journal la météo, le Secrétaire générale de la présidence de la République ne sera pas viré comme certains sites et plateformes sociales populaires l'ont annoncé ces derniers mois.
"Ce que les indiscrétions soulignent néanmoins, c’est que le locataire d’Etoudi a reçu, de son secrétaire général, la mouture commandée d’un éventuel gouvernement sur laquelle Ferdinand Ngoh Ngoh a travaillé pendant près d’un mois… toute chose qui ne garantit rien quant au maintien de l’intéressé lui-même au poste, bien que notre source, sans aller plus loin, souligne que Ferdinand Ngoh Ngoh restera aux affaires, et toujours comme ministre d’État", écrit le journal La Météo.
D'ailleurs, les nombreuses instructions du président de la République, répercutées par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh ont fait croire à certains analystes de la vie politique camerounaise que le premier ministre aurait perdu ses pouvoirs dans le gouvernement. Paul Biya qui sait bien créer la rivalité entre ses proches collaborateurs, vient d’honorer Dion Ngute, en lui confiant la mission de le représenter personnellement lors de la cérémonie de décoration Emmanuel De Tailly, ex DG Groupe SABC.
Une liste ayant fuité en début de semaine dernière le place au relations extérieures et à la diaspora, le wait and see s'impose.