La vacance en cours depuis le décès du titulaire, le 3 mars dernier, devra prendre fin le 20 juin.
La commune de Moloundou, dans le département de la Boumba-et-Ngoko, région de l’Est, a perdu son maire, dans la nuit du 3 au 4 mars dernier. Jean Jacques Ipando, qui a passé une vingtaine d’années à la tête de cette municipalité, avant d’être emporté par une maladie, à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale de Yaoundé.
Le préfet de la Boumba et Ngoko, Léonard Bello, conformément à l’esprit de la loi N°2004/018 du 22 juillet 2004 applicable aux communes, a notifié le premier adjoint au maire de gérer les affaires courantes de la municipalité, jusqu’à l’élection du maire et de ses adjoints (deux).
Depuis lors, c’est Jean Richard Anno qui assume cet intérim, fixé selon la loi, pour un délai de 60 jours. Le préfet Léonard Bello explique que l’élection d’un nouvel exécutif municipal à la commune de Moloundou devait se tenir au plus tard le 20 mai, selon le texte réglementaire.
Mais notre interlocuteur précise qu’à cause des festivités liées à la 43e fête de l’Unité, qui a vu dans cette partie du pays, la participation effective des pays-frères voisins (Congo, RCA), cette élection n’a pas pu se tenir. Une nouvelle date a été toutefois arrêtée.
« C’est prévu au plus tard le 20 juin prochain », tient à préciser Léonard Bello.
Et entre-temps, les tractations vont bon train sur le terrain, au sein du conseil municipal. Dans cette commune de 25 conseillers, l’on parle déjà d’une pétition qui a été signée en avril dernier par 19 conseillers municipaux.
Elle a été acheminée dans les services du préfet de la Boumba-et-Ngoko, à Yokadouma, le même mois. Les signataires de cette pétition expriment leur soutien au 1er adjoint. Leur désir, c’est que Jean Richard Anno termine le mandat actuel comme maire titulaire.
« Mais quoi qu’il en soit, les choses se passeront par le vote. Et l’engouement est perceptible pour cette élection », précise le préfet.