C’est un témoignage très franc qui nous est parvenu ces dernières heures. Il s’agit d’une épouse au foyer à qui on demande de faire don de son rein pour que sa belle-mère puisse vivre. Les risques que la femme n’arrive pas à s’en remettre existent et justement, elle n’est pas prête à les prendre. Cette dernière n’est pas passée par mille moyens pour le dire à son mari. Elle est prête à aimer sans faire de folie.
« Mon mari veut que je donne mon rein à sa mère malade. Bonjour, J’ai vingt-cinq (25) ans. Mariée à un homme de trente-cinq (35) ans. Nous sommes mariés depuis plus de deux (02) ans et avons un enfant.
Le problème qui m'a amené ici est que ma belle-mère est malade (problème de rein) et il arrive que la mienne lui corresponde. Mon mari me supplie de faire don d'un de mes reins pour sauver sa mère. Il a dit qu'il aimait tellement sa mère et qu'il ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit.
Que si je l'aime comme je le prétends, il est maintenant temps de le prouver. J'ai refusé. Comment une jeune fille comme moi qui commence sa vie peut-elle donner un rein à une vieille femme de cinquante-huit (58) ans.
Même si elle est comme ma mère, cela ne m'oblige pas de faire un don pour elle. Maintenant, mon mari fait des scènes. Il dit que si quelque chose arrive à sa mère, il ne me le pardonnera jamais. S'il vous plaît, suis-je méchante ? », demande-t-elle.
Le fait est que madame X craint une complication pour sa santé à court, moyen ou long terme. Et elle a effectivement raison. Les risques pour le donneur de rein sont par exemple une légère augmentation de la pression artérielle ; une augmentation de la quantité de protéines dans les urines ; une détérioration de l'efficacité de filtration du rein restant, pouvant mener à une insuffisance rénale.
Dans un article rédigé par Europe 1 et publié en 2017, on peut apprendre que « 97% de donneurs vivants sont en bonne santé. L’homme pouvant vivre avec un seul rein, la greffe de cet organe est la seule pouvant se faire avec un donneur vivant. Le rein assure pourtant trois fonctions indispensables : le nettoyage des déchets du corps, le maintien d’une bonne hydratation et la production d’hormones et de vitamines ».
Tout de même, « des complications minimes existent. Certaines complications sont possibles. Ainsi, dans 22% des cas, le donneur peut ressentir une douleur au niveau de la cicatrice. Dans 4% des cas, il peut également contracter des infections urinaires. Et dans des cas encore plus rares, il risque de suivre un traitement pour une hypertension artérielle (2%) et suite à des complications pleuropulmonaires (1,2%) ».