Mort de la jeune Caroline à Buea: un faux prophète du nom de Motaze dénoncé

• La petite Caroline est morte hier, tuée par une balle d'un gendarme

• Parmi les soutiens du gendarme auteur du tir mortel se trouve un "prophète"

• Ce dernier a été dénoncé par Auréole Tchoumi pour ses propos sur les réseaux sociaux

Dans une publication ce vendredi 15 octobre, Auréole Tchoumi dénonce "Prophète Sentinelle Elie Motazé", un jeune camerounais qui selon lui est "un fils du diable".

"Depuis ce soir, un fils du diable est à l'œuvre. Présumé prophète, il distille de fausses informations reprises avec joie par les adeptes d'un Parti politique qui prône le chaos au Cameroun. Ce prophète de malheur évoque dans une série de posts, des informations toutes aussi contradictoires les unes que les autres", écrit Auréole Tchoumi dans une publication sur Facebook.

Et de poursuivre, l'ancien communicant du MRC prie "les camerounais de tout bord à n'accorder aucun crédit aux élucubrations de ce disciple de Lucifer".

"Cessez de partager les fruits pervers de son obscure imagination. Cher prophète, on va courir. Faut porter culotte. Personne ne souillera la mémoire de notre fille. Personne", ajoute Auréole Tchoumi.

Voici quelques publications du "prophète" sur l'assassinat de la fillette

"Nous venons de voir des images et vidéos d'un gendarme lynché et tué par une population de Buea complice du terrorisme, inimaginable, intolérable de voir à quel point ces individus ont donné la mort avec autant de sang froid et devant un policier. Il faut donc voir que certains policiers de ces localités sont complices tout comme cette population. Si le président Paul Biya ne prend pas ses responsabilités, je crains que ces militaires qui subissent autant ce conflit ne prennent les leurs dans un pays qui laisse prospérer la tolérance pour satisfaire certains".

"Le gendarme Mvogo n'était pas un monstre, c'était un père d'enfant

Si l'acte de Rigobert Achille Mvogo le soldat ayant provoqué la mort de la petite Kimora, 3 ans par un tir que l'on qualifierait d'inadvertance est difficilement excusable en raison de l'émotion provoquée par la vue du corps ensanglanté de l'innocente créature, il ne serait pas juste que l'on jette aux orties ce brave soldat. Le présenter comme un monstre est une grave erreur, une facétie à laquelle se livrent les ennemis de la République, toujours prompts comme des chacals à faire preuve de récup. Voici un père d'enfant qui a eu le malheur d'avoir en face de lui une mère à bord de son véhicule qui a refusé d'obtempérer à ses injonctions".