Mort lente : Jeune Afrique livre de nouvelles révélations sur le dossier médical de Cavayé Yéguié Djibril

Le président de l'Assemblée nationale du Cameroun, Cavayé Yéguié Djibril, fait face à une évacuation sanitaire controversée qui met en lumière des conflits internes et des tensions au sein du pays. L'histoire, rapportée par Jeune Afrique, illustre les défis complexes auxquels est confronté le pays en matière de leadership politique et de prise de décisions.

Cavayé Yéguié Djibril avait initialement obtenu l'autorisation de quitter le Cameroun pour recevoir des soins médicaux en France, après des mois de négociations avec la présidence de la République. Cependant, son départ a été retardé en raison d'un scandale financier au sein de l'institution qu'il dirige, l'Assemblée nationale.

L'évacuation prévue pour l'hôpital de La Salpêtrière à Paris a été programmée puis annulée à la demande de l'épouse de Cavayé Yéguié Djibril, Fadimatou Cavayé. Elle a exprimé des préoccupations concernant la composition de la délégation qui l'accompagnerait, notamment la présence de Boukar Abdourahim, directeur de cabinet du PAN, et l'absence des épouses et enfants de Cavayé Yéguié Djibril dans la délégation.

L'annulation de l'évacuation met en évidence les rivalités et les tensions au sein du gouvernement camerounais, avec des allégations de pressions et d'influences politiques. La première dame, Chantal Biya, est mentionnée comme ayant influencé la décision de retarder le départ de Cavayé Yéguié Djibril.

Jeune Afrique souligne que cette situation met en danger la santé du président de l'Assemblée nationale, qui nécessite des soins médicaux urgents en France. Sans une résolution rapide des conflits internes et des pressions politiques, sa vie est en danger.

L'évacuation sanitaire de Cavayé Yéguié Djibril est devenue un enjeu politique majeur, mettant en lumière les divisions au sein du gouvernement camerounais et les conséquences potentiellement fatales de ces conflits sur la santé du PAN. Une action immédiate est nécessaire pour assurer sa santé et la stabilité politique du Cameroun.