Mort tragique du commandant de brigade de Tsinga dans un bar homosexuel, voici ce qu'il s'est réellement passé

Ce fut l'une des actualités phares de ce week-end au Cameroun. En effet, un commandant de brigade a trouvé la mort dans un bar via son arme de service. L'incompréhension était totale et l'on ne comprenait pas pourquoi ni comment cela s'est produit.

Ce matin, le lanceur d'alerte Boris Bertolt semble savoir ce qu'il s'est réellement passé dans ce bar et fait des révélations.

Il indique : « L’adjudant chef Aristide KOLDJENG, commandant de la brigade de Madagascar est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à Yaoundé au bar dit « chez Konate» d’une balle en plein cœur. Selon les premiers éléments de l’enquête, L’adjudant chef Aristide KOLDJENG était déployé sur le terrain pour assurer le passage du cortège de la première dame Chantal Biya qui effectuait ce vendredi une sortie pour assister à un événement au Hilton Holtel ».

Poursuivant il affirme que : « Aristide KOLDJENG avait donné rendez-vous à deux de ses amis, le commandant de brigade de Mbankolo, le commandant de brigade Nkolbisson « chez Konate». Ils seront rejoints par trois amies. Après le retour de la première dame, le propriétaire du bar, Konate, décide de fermer. Mais il ne rentre pas et va en face retrouver ses amis. Il laisse sur place les gendarmes en compagnie du vigile. Et reviendra s’assurer que tout va bien peu avant minuit. Au cours des échanges, Aristide KOLDJENG sort son arme et se met à le manier. C’est alors qu’un tir part. Pénètre la poitrine gauche au niveau du cœur mais ressort. C’est alors que le commandant de la brigade de Madagascar s’écroule et lance: « je ne savais pas». Il sera très vite transporté à bord d’une voiture de marque Toyota RAV 4 au Centre des Urgences de Yaoundé ( CURY). Mais sur place il fera près de 20 mn sans être pris en charge avant de rendre l’âme ».

Comment un tel incident a pu se produire ? Le lanceur d'alertes indique également que : « Les personnes présentes ont été auditionné à la légion de gendarmerie du Centrale. Son amie qui était présente a indiqué que ses collègues lui ont demandé de ranger son arme quand il l’a sortie. L’une des filles prise de peur s’est légèrement. Aristide KOLDJENG leur a demandé de ne pas s’inquiéter. Mais le coup est parti. Les personnes auditionnées ont été relâchées ».