Roger Milla, Rigobert Song, Patrick Mboma, Samuel Eto'o, Lucien Matomoh, Bernard Tchoutang. Six noms qui résonnent comme autant de chapitres glorieux de l'histoire du football camerounais. Six légendes présentes au Maroc jeudi dernier, venues soutenir leurs héritiers lors d'un match décisif. Et pourtant, pas une seule minute passée avec les joueurs. Pas un mot d'encouragement. Pas un conseil avant d'affronter la RDC. L'accès au vestiaire leur a été refusé. D'un côté, des politiciens qui ont pris l'équipe nationale en otage. De l'autre, des jeunes footballeurs sans histoire avec le Cameroun, aveuglés par la starmania et manipulés, qui perçoivent ces icônes comme une menace à leur propre gloire. Comment accepter qu'un match aussi déterminant se joue sans que Nagida, Tchatchoua, Avom, Baleba ou Etta Eyong – pour certains à leur première grande confrontation avec les Lions – n'aient pu bénéficier ne serait-ce que de cinq minutes avec ceux qui ont tout gagné ? Quelle histoire voulons-nous écrire si nous renions ceux qui ont écrit avant nous ? Si nous estimons qu'ils n'ont plus rien à nous apprendre ? L'élimination du Cameroun n'est pas qu'un échec sportif. C'est le symptôme d'une génération qui refuse de s'inspirer de ses aînés, manipulée par des dirigeants qui préfèrent diviser plutôt que de construire.
TERRIBLE: Ces légendes et icônes des lions indomptables étaient au Maroc hier mais n'ont pas pu échanger une seule minute avec les jeunes lions. Car:
d'un côté on a des politiciens qui ont pris l'équipe nationale du Cameroun en otage
Et de l'autre côté, certains jeunes footballeurs sans histoire avec le Cameroun, surpris par la Starmania et manipulés par ces politiciens, et pensent que la présence de ces icônes auprès d'eux les empêchera d'être les acteurs principaux de l'histoire qu'ils pourront écrire.
comment comprendre qu'un match decisif et déterminant comme celui d'hier avec la présence au Maroc des légendes comme : ROGER MILLA, RIGOBERT SONG, PATRICK MBOMA ET SAMUEL ETO'O, LUCIEN METOMO, BERNARD TCHOUTANG qui pouvaient apporter un plus au niveau de la préparation psychologique des joueurs et la manière avec laquelle ils peuvent gérer ce genre de match, se retrouvent à ne pas avoir accès aux vestiaires avant pendant ou après le match. je reste convaincu qu'un discours de maxi 5 minutes de leur part aurait suffit pour changer la mentalité de nos jeunes joueurs qui pour certains étaient à leur première rencontre de ce genre (NAGIDA, TCHATCHOUA, AVOM, BALEBA, ETTA EYONG...) avec les lions Indomptables.
je me pose la question de savoir où allons nous avec cette mentalité et qu'elle histoire voulons nous écrire si nous ne sommes pas reconnaissants envers ceux qui ont écrit avant nous? si nous ne voulons pas nous inspirer d'eux, si nous estimons qu'ils n'ont rien à nous apprendre et n'ont plus de place au près de nous.