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Mouelle recevra-t-il ses instructions du PM?

Narcisse Mouelle Kombi Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Sat, 24 Oct 2015 Source: cameroon-info.net

Maintenant qu’Ama Tutu Muna a été évincée de la tête du Ministère des Arts et de la Culture (MINAC), des questions concernant le maintien du comité de suivi et d’assainissement de la gestion du droit d’auteur se posent.

Ce comité piloté par le magistrat hors hiérarchie Michel Mahouve avait été désigné par le premier ministre chef du Gouvernement Yang Philémon dans le but de « punir Ama Tutu Muna », d’après Le Messager du vendredi 23 octobre 2015.

A en croire le journal, « si la démarche portait sur la nécessité d’une réelle volonté d’assainir, de recadrer, de rechercher des nouvelles transhumances, en vue des meilleures perspectives des organismes de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins, le moment est venu avec ce réaménagement, de laisser les coudées franches au nouveau MINAC », lit-on.

Il conviendrait donc à l’actuel MINAC de décider de qui pourrait éventuellement se pencher sur certains de ses dossiers. La lutte contre la piraterie étant l’une des plus grandes bataille, le nouveau MINAC devra trouver la bonne arme pour l’anéantir. « On vend les produits artistiques piratés même dans les bureaux au ministère des Arts et de la Culture », apprend-on des colonnes du journal.

La création d’un organisme de contrôle et de partage dans les sociétés civiles de gestion collective serait impérative vu que la précédente est dissoute. Le Messager se demande alors si Narcisse Mouelle Kombi saura « tracer sa propre voie, braver son challenge, sans qu’on l’accuse d’être sur les traces de « la rebelle, l’insurgée » à qui il succède au MINAC ».

D’après des spécialistes des questions du droit d’auteur, « les décrets de Yang Philémon ont été pris en violation flagrante de la loi » qui anéantissent tout privilège et toute autorité au MINAC. Seule la suite des événements et surtout l’attitude du nouveau MINAC diront, si le ministère des Arts et de la Culture est redevenu une institution à part entière.

Source: cameroon-info.net