Ils sont accusés de «manquement grave à l’éthique professionnelle, à la déontologie administrative, et à des actes répréhensibles sans préjudice de poursuite judiciaire».
Selon la décision n°018/2016/D/Minjec/Cab du 1er avril 2016, six services rattachés au Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique ont été sanctionnés.
Les motifs rendus publics sont: l’abandon des postes, l'insubordination, l'atteinte à la considération du corps et le détournement de deniers publics.
Le journal Défis Actuels édition du 5 avril au 12 avril 2016 précise qu’il s’agit de cinq fonctionnaires.
Pour le cas spécifique d’Edwige Coquette Adoloma, instructeur principal de jeunesse et d'animation et par ailleurs déléguée d’arrondissement de la Jeunesse et de l’Education Civique dans l’arrondissement d’Edom, il lui est reproché «l’abandon de son poste et la distraction de fonds».
Michel Désiré Bebo, un cadre contractuel d’administration délégué dans l’arrondissement du Nord-Makembé et Willy Dave Douma, un instructeur principal de jeunesse et d’animation, par ailleurs Chef du Centre Multifonctionnel de promotion des jeunes du Ndobian ont été également relevés de leurs fonctions.
Il leur est reproché «l’abandon de leurs postes et insubordination».
Dans la région de l’Ouest, Georgette Ngoko épouse Djossu, conseiller de jeunesse et d'animation par ailleurs chef de Centre multifonctionnel des jeunes Babajou perd aussi son poste avec pour chef d’accusation «abandon de poste, insubordination, voie de faits et atteinte à la considération du corps».
Enfin au Sud-ouest, c’est Hannah Loke Mwambo, conseiller de jeunesse et d'animation, qui se trouve frappée par la décision du Ministre. Les faits qui lui sont reprochés sont «abandon de poste et insubordination».
Le journal rappelle que Mounouna Foutsou, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique a eu à faire recours à des communiqués dans les médias pour ramener à l’ordre les personnes suscitées. Las de constater qu’aucun changement ne s’opérait, il est passé à la vitesse supérieure.