Lors de l'émission "Canal Presse" diffusée sur Canal 2 International ce dimanche, Fridolin Nke, a exprimé des observations pointues sur la situation politique actuelle au Cameroun. Il signe ainsi son retour dans les médias après un long absence. Ses commentaires ont mis en lumière les incertitudes qui entourent la position du président Paul Biya et la réaction des ministres du gouvernement. Frikolin a déclaré : "Ces gens [les ministres] ne savent pas quoi faire. Ils ne savent pas s'ils doivent fêter ou attendre. Ils veulent fêter, mais ils ne savent pas où est Biya. Ils ne savent pas où il est caché, où il les espionne. Donc ils sont obligés d'observer et d'attendre... Monsieur Atemengue, vous ne travaillez pas pour le peuple. Vous travaillez pour votre carapace."
Les propos de Frikolin reflètent l'incertitude qui plane actuellement sur la scène politique camerounaise. La question de la présence et de l'état de santé du président Paul Biya suscite des interrogations et des spéculations. La réaction des ministres du gouvernement est symptomatique de cette incertitude, et l'ambiguïté autour de la situation du président ajoute un élément de confusion à la scène politique.
Frikolin a souligné que les ministres se trouvent dans une situation difficile. Ils semblent confrontés à un dilemme : célébrer ou attendre. Cette situation met en lumière l'absence de clarté dans la communication gouvernementale concernant le président Paul Biya. L'incertitude quant à sa position actuelle crée une atmosphère d'attente et d'observation, avec des ministres qui hésitent à prendre des décisions importantes.
Frikolin a directement interpellé Monsieur Atemengue, l'accusant de ne pas travailler pour le peuple, mais plutôt pour sa propre sécurité et intérêts personnels. Cette critique met en évidence les préoccupations concernant le rôle des ministres dans la gouvernance du pays et suggère que certains d'entre eux pourraient privilégier leur position politique au détriment du bien-être de la population.
Les commentaires de Frikolin révèlent la complexité de la situation politique au Cameroun. L'absence d'informations claires sur la position du président Paul Biya crée de l'incertitude au sein du gouvernement, avec des ministres confrontés à des choix difficiles. Ces observations soulignent la nécessité d'une communication gouvernementale transparente et d'une gouvernance plus orientée vers les intérêts du peuple camerounais. L'incertitude politique actuelle souligne la pertinence des préoccupations exprimées par Frikolin concernant le rôle des ministres et la transparence dans la gouvernance du pays.