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Nécrologie : Un autre ministre de Paul Biya est mort

Sadjo Angokay s'en est allé

Ven., 14 Oct. 2022 Source: L’OEIL DU SAHEL N°1714

Après environ treize mois de combat contre la maladie, Sadjo Angokay s'en est allé. Son décès est survenu le 12 octobre 2022 aux environs de 19h30 à l'hôpital régional de Garoua. Le corps de l'ancien ministre a été transféré à Maroua, sa ville natale où l'inhumation a eu lieu le lendemain matin dans la stricte tradition musulmane.

Au domicile du défunt au quartier Douggoï, membres de la famille, amis et connaissances étaient nombreux ce jeudi matin, pour rendre hommage à ce haut commis de l'État qui a connu une carrière administrative remarquable. Il est arrivé aux affaires très jeune. A seulement 22 ans, en 1966 Sadjo Angokay était Secrétaire Général de l’Inspection fédérale de l’administration pour le Nord.

Le titulaire d'une Licence en Droit décrochée à l'université de Yaoundé, a été préfet du département du Logone et Chari de 1968 à 1970. Puis, le diplômé de l’Institut des hautes études d’outre-mer de Paris fait son entrée au gouvernement. Il est nommé Secrétaire d’Etat aux Finances et aux Domaines du Cameroun Oriental de 1970 à 1972, Ministre du Développement Industriel et Commercial de 1972 à 1973, Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales de 1973 à 1975, et Secrétaire Général de la province du Nord pendant neuf ans, de 1976 à 1985.

De 1988 à 1994 année où il prend sa retraite, Sadjo Angokay était conseiller technique n°1 au Ministère du Travail et de la Prévoyance Sociale. Jusqu'à sa mort, l'ancien président de l'Acgui (Association Culturelle Guiziga) était Président du conseil d'administration de la Société Hôtelière du Nord Cameroun et Président de la commission de passation des marchés auprès de la Communauté Urbaine de Maroua.

Père de six enfants, l'illustre disparu était un chef de famille exemplaire et rigoureux dans l'éducation et la transmission de certaines valeurs à sa progéniture.

« Il a été un père modèle, pas seulement pour ses propres enfants, mais aussi pour la grande famille. Il s'occupait de l'éducation de tout le monde. Notre père était un homme de principe, intègre qui prônait le respect et la rigueur dans le travail», témoigne Adamou Sadjo, le fils aîné de l'illustre disparu.

Source: L’OEIL DU SAHEL N°1714
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