Après la levée de corps ce vendredi à Yaoundé, le cortège funèbre de l'ancien sénateur (2013-2023), Jean Mboundjo, décédé des suites d'un accident de la circulation le 9 avril dernier sur l'axe Abong Mbang-Bertoua, à 66 ans, a été inhumé ce samedi 11 mai à Ndelele, dans la Kadey, où il a fait parler de lui dans le domaine de développement.
Après avoir été maire pendant dix huit ans, l'enseignant des lycées hors échelle était élu sénateur pendant deux mandats (2013-2023) marqués par des actions ponctuelles en faveur des sept communes de la Kadey. Le defunt était le doyen des présidents des sections RDPC dans la région de l'Est pour avoir cumulé cinq mandats électifs successifs.
Jusqu'à son décès, il contrôlait la section de Ndelele. Avant cela, il a été vice-président de la grande section de la Kadey, coordonnée à l'époque par le feu Adjibolo Philémon, ancien vice-président de l'Assemblée nationale. À la mort de ce dernier, il prendra le relais de la section Kadey. Sous son entregent, le flambeau de son parti qu'il aimait tant dans la région a été maintenu et sorti vainqueur des différents scrutins organisés.
Le diplômé de l'Intutut supérieur de management public (ISMP) a d'ailleurs été associé et a conduit plusieurs fois les commissions communales, départementales et régionales mises en place par sa hiérarchie politique. Soucieux du vivre-ensemble dans sa base électorale, frontalière avec la Centrafrique, Jean Mboundjo était promoteur d'un tournoi du football dédié à la dynamique unitaire dans la Kadey et même dans la région de l'Est.
Des témoignages concordants font état de ce qu'il était un homme toujours disponible pour l'intérêt de sa communauté dont il était généralement proche. D'ailleurs, pendant les réunions de mobilisation des forces vives de la Kadey pour la mise en place de la jeune École supérieure de transformation des mines et des ressources énergétiques ESTM), située à Batouri, Jean Mboundjo insistait sur la mobilisation effective des élites pour que l'ESTM soit opérationnelle dès la rentrée universitaire 2023/2024.
Son appel, aux côtés d'autres émis par les élites et les autorités, a permis le démarrage effectif de cette école de l'Université de Bertoua.