Fadimatou Ahidjo s'en est allée
C’est une nouvelle extrêmement choquante. Elle plonge toute la population camerounaise dans une tristesse profonde. Une des filles de l’ancien chef d’Etat Ahmadou Ahidjo n’est plus de ce monde.
La triste information nous est parvenue dans la journée du mardi le 21 février 2023 : « L’une des filles de l’ancien président Ahmadou Ahidjo est décédée », écrit le lanceur d’alerte Boris Bertolt.
L’informateur ajoute ensuite : « Décès ce jour de madame Fadimatou Ahidjo, fille de l’ex-président Ahmadou Ahidjo ».
« Rappelons que le corps de l’ancien président et premier chef d’Etat du Cameroun indépendant demeure enterré à Dakar », regrette-t-il dans la suite de sa publication en rapport aux nombreuses demandes faites à Paul Biya pour rapatrier le reste de son prédécesseur Ahmadou Ahidjo que le peuple n’arrive toujours pas à oublier.
On se souvient qu’en juin 2016, un décret du président Paul Biya lu au journal parlé de 17 heures sur les ondes du poste national faisant suite à celui de la nomination de Charles Ndongo à la direction générale de la Cameroon Radio Television (CRTV).
Ce dernier faisait de Fadimatou Ahidjo la présidente du Conseil d’administration (PCA) du Palais des congrès de Yaoundé dans la capitale politique.
La fille de l’ancien président Ahmadou Ahidjo venait alors de faire une entrée remarquée dans l’équipe gouvernementale, sous accord du leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir.
Pour l’instant, on ne sait pas de quoi est morte Fadimatou Ahidjo mais il ne faudra pas assez de temps pour le découvrir.
Une photo plus récente de Fadimatou Ahidjo
Son père Ahmadou Ahidjo est né le 24 août 1924 à Nassarao, près de Garoua (Cameroun français). Il est décédé le 30 novembre 1989 à Dakar (Sénégal) à l’âge de soixante-cinq (65) ans.
Premier président de la République du Cameroun, il a dirigé le pays de 1960 à 1982, année d’arrivée au pouvoir de Paul Biya.
Il a présidé l'une des rares tentatives réussies d'unité supra territoriale africaine : le rapprochement de la moitié sud de l'ancien Cameroun britannique avec le plus grand Cameroun francophone.
