Nécrologie : la presse camerounaise encore abattue, le journaliste Owoutou Pappy est mort

C’est malheureusement un début d’année funeste pour la presse camerounaise qui commence par empiler les mauvaises nouvelles, en l’occurrence le décès de ses membres les plus en vue et dont le travail est fortement apprécié par les observateurs.

Il y a plusieurs jours, c’est le journaliste d’investigation, animateur de l’émission radiophonique "Embouteillages" et directeur général du média Amplitude FM qui a été tué.

Martinez Zogo a été assassiné par des criminels qui lui reprocheraient de bien trop faire son travail, lui qui a déjà dénoncé des personnes comme le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga, le ministre des Finances Louis-Paul Motaze et le ministre de la Justice Laurent Esso dans les affaires des lignes budgétaires de l’Etat.

Maintenant, c’est le décès d’un autre journaliste camerounais, en pleine affaire Martinez Zogo, qu’on vient d’apprendre avec émoi.

La source dont nous tenons l’information écrit que « nous avons le regret de vous annoncer le décès très tôt ce matin du jeudi 02 février 2023 de monsieur Owoutou Pappy, directeur de publication de Paysan Infos et membre influent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans le Dja et Lobo ».

C’est bien une triste nouvelle qui rend la presse très endeuillée. Marian Agoume qui est le directeur de publication du journal Les Bâtisseurs lui a déjà rendu un petit hommage.

« RIP, DP du Journal Paysan Infos et Conseiller régional du Sud. Tu as prouvé que tout le monde peut oser. Véritable symbole du combat et de l'abnégation, je garde de toi l'image d'un aîné qui a souvent réussi à fédérer les énergies positives autour de lui pour la construction d'initiatives productrices pour la communauté », écrit-il.

Pour la suite, il fait encore des éloges : « Meilleur président de Section RDPC du Dja et Lobo en ton temps (les œuvres parlent à ta place), tu restes une figure qui aura marqué de façon indélébile la politique dans notre département et singulièrement dans ton Zoétélé natal à travers tes différents engagements et batailles politiques les unes gagnées et les autres pas du tout mais ».

« Tu as toujours été droit dans tes bottes et tes convictions. Que le Seigneur te pardonne et apaise les cœurs des siens au nom du Christ sauveur Jésus », termine Mariano Agoume.