Ils ont été mis hors d’état de nuire, dans la nuit du 28 juin 2022, alors qu’ils attaquaient la résidence du sous- préfet et la gendarmerie de cette localité située dans le département des Bamboutos, région de l’Ouest.
Dix séparatistes ambazioniens ont été arrêtés par les forces de Défense et de sécurité dans la localité de Babadjou, département des Bamboutos, régions de l’Ouest. Selon certaines sources, une incursion d’hommes armés à la gendarmerie et au domicile du sous-préfet de cet arrondissement a eu lieu dans la nuit du 28 juin 2022. L’attaque que des sources officielles attribuent à des combattants séparatistes s’est déroulée aux environs de 01h du matin.
Ces « terroristes ont été repoussés par les éléments qui avaient le renseignement prévisionnel de leur arrivée », apprend-on de sources officielles qui indiquent que « l’autorité locale n’a eu la vie sauve que grâce à ce renseignement de dernière minute. Ce qui a permis d’éviter un bilan fatal.
Au demeurant, trois gendarmes ont été blessés dont un grièvement. Mais pas de quoi s’inquiéter pour son pronostic vital. Les Forces de Défense ont cependant pu faire prisonniers d’une dizaine d’assaillants.
Cette attaque confirme la réalité de la menace qui plane sur les localités voisines des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest (Noso), comme le redoutait déjà il y a quelques jours le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguélé. Le 22 juin dernier, sur ordre de Martin Mbarga Nguele, Conrad Atefor Tsefor, le directeur adjoint des Renseignements généraux, instruisait les délégués régionaux de la Sûreté nationale de prendre des dispositions afin de prévenir des attaques des séparatistes dans les localités voisines du Noso, apprend-on.
Le patron de la police se fondait sur les renseignements obtenus et qui annonçaient des attaques des sécessionnistes dans les localités voisines de ces deux régions. Lesdits renseignements indiquaient que le nouveau leadership du mouvement sécessionniste sous l’impulsion d’Iyah Marianta Njomia la présidente de l’État virtuel d’Ambazonie, qui sévit dans ces deux régions anglophones depuis six 2016, envisageait de venger tous les Anglophones morts sous le feu des armes des Forces de défense et de sécurité; et programmait des attaques dans les localités voisines de ces deux régions en crise, ainsi que des actions visant à créer un conflit entre francophones et anglophones.
Rappelons qu’avant l’attaque de ce 28 juin, la localité de Kouoptamo dans le Noun avait subi une attaque des sécessionnistes la semaine dernière, quelques mois après Bangourain dans le même département. Le département des Bamboutos et singulièrement l’arrondissement de Babadjou, ne sont pas à leurs premières attaques. Une situation qui met les populations de cette zone dans l’angoisse n’eut été la présence des Forces de Défense et de sécurité.