NOSO - Enquête explosive : la prostitution comme ultime alternative pour des femmes déplacées de la crise anglophone

La crise anglophone n'aura pas fait que des mort

Sun, 18 Dec 2022 Source: www.camerounweb.com

La crise anglophone n'aura pas fait que des morts et des combats à n'en point finir. Nos confrères de Camer.be relaie une enquête exclusive sur les déplacés de ce conflit qui oublie les victimes et se concentre sur les hommes au front.

Il faut le dire clairement, les victimes de ces combats sécessionnistes, ne sont pas ces hommes armés présents au front ni ceux qui sont leur commandants mais plutôt les civils femmes enfants qui se retrouvent déplacés par cette crise.

Le confrère dans son enquête révèle que des femmes déplacées de cette crise anglophone s'adonnent à de la prostitution et en font leur arche de Noé. Lors de ladite enquête, le confrère a réussi de plus près des actrices directes de cette pratique.

« Ici à Yaoundé au quartier Obili dans le VI ème Arrondissement de la capitale politique du Cameroun où nous nous sommes déporté en passant pour un potentiel client afin de rassurer notre interlocutrice, l'échange des plaisirs sexuels contre l'argent fait rage. L'arrondissement abrite 95% des ressortissants des régions anglophones vivant à Yaoundé.

Dans ce quartier où l'on parle le pidgin ( une sorte d'anglais domestiqué et verrouillé avec des mots des langues locales), les lieux de prostitution appelés poteaux, ne désemplissent pas. D'ordinaire occupés par de jeunes étudiantes qui se prostituent, il y règne dorénavant une rude concurrence, avec des milliers de femmes déplacées internes de la crise anglophone. "Les prix du piment"(sexe, Ndlr) sont en chute libre: les femmes déplacées internes du conflit anglophone sont là, et trop nombreuses" , nous lance dépitée, une jeune prostituée de 23 ans, une étudiante de l'Université de Yaoundé 1,selon ses propres confessions. Et de poursuivre : "Elles veulent juste l'argent nécessaire pour nourrir leurs enfants. Certaines en ont deux, trois, quatre et même plus". » peut-on lire chez le confrère.

Ce n'est qu'un infime partie visible de l'iceberg. Le fleau est plus vaste et très inquiétant. Le confrère fait d'énormes révélations en indiquant que la prostitution continue à être un palliatif pour la survie des femmes déplacées internes de la crise anglophone. Cette prostitution va bon train dans le VIe Arrondissement de Yaoundé, notamment en ses quartiers que sont: Tkc, Etoug - Ebe, Obili, Melen.

Source: www.camerounweb.com
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