NOSO : No Pity propose un deal invraisemblable à Yaoundé

No Pity

Fri, 10 Dec 2021 Source: www.camerounweb.com

• Il propose un marché sur la tête du Fon

• No Pity exige la libération de sa maman

• L’armée camerounaise est toujours à la recherche du chef sécessionniste



Malgré les multiples tentatives, l’armée camerounaise ne parvient toujours pas à neutraliser le chef séparatiste « No Pity ». Ce redoutable chef sécessionniste continue de dicter sa loi dans les zones en conflit dans le NOSO. Seulement, plusieurs membres de sa famille sont détenus par Yaoundé. Celui-ci ne cesse de clamer leur libération. Il vient de proposer un deal assez surréaliste au pouvoir central de Yaoundé.

Selon les informations, le général ambazozo No Pity exige que Yaoundé libère sa mère. En échange, il va aussi procéder à la libère du Fon.

En effet, le Fon de Babanki est détenu dans un lieu secret depuis plus d’un an par les séparatistes. Depuis lors, personne ne sait où se trouve le chef traditionnel Uiyuoh Nelson Sheteh, ou même Il avait été a été enlevé par des hommes armés.

C’est une échange qui étonne plus d’un. Il faut noter que la femme du Général No Pity est également détenue par les autorités.



Nord-Ouest: des hommes armés enlèvent le chef traditionnel Sheteh Nelson

Le Fon de Babanki est détenu dans un lieu secret depuis ce samedi 12 décembre 2020 par des individus non encore identifiés.

Personne ne sait pour le moment où se trouve le chef traditionnel Uiyuoh Nelson Sheteh, ou même s’il est encore en vie. La seule information disponible jusqu’ici est qu’il a disparu dans la journée du samedi 12 décembre 2020. Des sources concordantes révèlent tout de même qu’il a été enlevé par des hommes armés dont les identités restent inconnues. Le plus étrange dans cette affaire est qu’aucune revendication n’a été faite depuis lors. Reste que beaucoup crédibilisent la thèse d’un kidnapping perpétré par les combattants séparatistes qui sèment l’horreur et la panique dans la région du Nord-Ouest depuis quelques temps déjà.

Cette grille de lecture est bien compréhensible, lorsqu’on se souvient que les séparatistes avaient promis des représailles à l’endroit de tous les chefs traditionnels qui ont choisi d’aller aux urnes le 6 décembre dernier, à l’occasion des élections régionales. Vue sous cet angle, on peut dire que la situation du Fon de Babanki, dans la commune de Tubah, est la conséquence logique de son engagement politique. Une preuve que les séparatistes ont pris la résolution de mettre leurs menaces à exécution.

C’est le premier cas d’enlèvement signalé après la tenue des élections régionales. Auparavant, plusieurs autres autorités traditionnelles du Nord-Ouest ont été victime d’enlèvement. C’est le cas par exemple de Sehm Mbinglo, le Fon de Nso qui a été enlevé au soir du 5 novembre dernier à Baba I, dans l’arrondissement de Babessi par les « Bui warriors ». Gardé pendant cinq jours, il a été liberté le 10 novembre, après avoir signé l’engagement de «renoncer aux régionales du 6 décembre prochain, de plaider auprès du président de la République pour la libération des leaders sécessionnistes incarcérés à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, notamment, Sissiku Ayuk Tabe et sa suite ». Un engagement qu’il n’a pas respecté puisqu’il a bel et bien été aux urnes le 6 décembre sous forte escorte policière.

Des recherches se poursuivent pour le moment dans l’espoir de retrouver le Fon Uiyuoh Nelson Sheteh.?

Source: www.camerounweb.com