NOSO : après la reconnaissance de l’assassinat d’Anye Nde Nsoh, la pression monte

Le chef régional Nord-Ouest de l’hebdomadaire The Advocate, Anye Nde Nsoh, a été assassiné par balle le dimanche 7 mai à Bamenda, suscitant l'indignation des organisations de journalistes. Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont fermement condamné cet acte et appelé les autorités camerounaises à traduire rapidement les auteurs en justice.

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, s'est dit préoccupé par les menaces croissantes pesant sur les journalistes au Cameroun. Il a souligné que deux journalistes ont déjà été tués cette année dans le pays, ce qui est inacceptable. Il a appelé le gouvernement à prendre des mesures fermes pour assurer la sécurité des journalistes et punir les assassins. Le comité pour la protection des journalistes a également condamné cet acte et a exhorté les autorités camerounaises à faire toute la lumière sur cet acte barbare.

Lucas Ayaba Cho, le président de « Ambazonia Governing Council (AGovC) », a indiqué que le journaliste Anye Nde Nsoh a été tué lors d'un échange de tirs entre ses forces et des soldats ennemis, mais sans donner plus de détails. Les organisations de journalistes demandent que toute la lumière soit faite sur ce meurtre pour que les responsables soient traduits en justice.