• Le commandant Denis est entre la main des militaires camerounais
• Le combattant sécessionniste est accusés de nombreux crimes au NOSO
• Denis a un frère jumeau tué en 2020 par l’armée camerounaise
Quelques heures après l’annonce de son arrestation par des éléments du Bataillon d’interventions rapide (BIR), des informations filtrent sur le « Commandant Denis », proche collaborateur du Général No Pity. L’homme serait très célèbre à Ndop dans la région du Nord-Ouest. Son frère jumeau était le « Commandant Njaka » un poseur de bombe artisanale neutralisé par l’armée camerounaise en 2020. L’activiste Ranger Titan, proche de l’armée camerounaise livre des détails sur le bras droit du Général No Pity qui subit actuellement des interrogatoires de l’armée.
« Denis est un terroriste amba, frère jumeau de ''commandant'' Njaka neutralisé par l'armée en début 2020 dans la zone de Oku. Alors que Denis était dans la zone de Ndop pendant la mort de son frère, il rassembla ses hommes pour se rendre à Oku afin de se joindre à ceux de ce dernier, pour une vengeance contre nos militaires en opération dans la zone.
Il est 16h ce fameux jour en début d'année 2020, lorsque je suis contacté par un blackleg, ces terroristes étaient en train de planter des EEI le long de la route Babungo- Oku, pour préparer l'embuscade sur un Convoi de nos forces de défense, qui était en chemin sur cette route Quelques heures avant l'impact j'avais personnellement contacté le CO par appel téléphonique et le pire avait été évité. Les faits d'armes du fameux ''commandant'' Denis sont nombreux. », explique-t-il.
No Pity annonce une massive opération pour capturer 'General Isobu' à Bui
La guerre interne qui oppose les différents groupes sécessionnistes d'ambazonie prend une autre tournure. Depuis quelques temps « No Pity » et certains chefs séparatistes ambazoniens dans le Bui se sentent fragiliser et réduit à cause de l'attaque de certains groupes.
Selon des sources concordantes, en quête du territoire face à son rival « Isubu », « NO PITY » et son entourage d'au moins 18 combattants se sont lancés dans un nouveau recrutement à Djottin et Noni bref dans le Bui. Cette opération est mise en mal par le nouveau "homme fort" de Bui, le "General Isobu" qui a organisé une marche dénommée "WE SAY NO TO NO PITY" c'est à dire "Nous disons non à « NO PITY » mais disons oui a un autre qui est Isubu".
Dans un message audio posté ces dernières 24 heures sur les réseaux sociaux, "NO PITY" affirme avoir tenté des pourparlers avec « Isubu » afin d'aplanir les divergences et que, contrairement à ses attentes, ce dernier a chassé ses émissaires à coups de fusils.
Suite à cet incident, "NO PITY" décide de procéder à l'arrestation de son "ennemi" suivie de son élimination. Selon lui, « Isubu » serait de mèche avec l'armée camerounaise pour son assassinat.
Il met en garde certains leaders sécessionnistes de la diaspora qui financent « Isubu » dans sa lutte et les invite à descendre sur le terrain.