NOSO : de nouvelles révélations de Jeune Afrique font froid dans le dos

Deplaces Noso Image illustrative

Fri, 4 Oct 2024 Source: www.camerounweb.com

Selon un récent article de Jeune Afrique, la situation dans les régions anglophones du Cameroun reste tendue, huit ans après le début de la crise. Le magazine panafricain rapporte que malgré les tentatives de résolution, dont le Grand Dialogue National initié par le Président Paul Biya, les violences et les perturbations persistent dans ces régions.

Jeune Afrique révèle que le 1er octobre dernier, jour marquant l'anniversaire d'une proclamation symbolique d'« indépendance » de l'Ambazonie, a été le théâtre de nouvelles tensions. Les groupes séparatistes anglophones ont une fois de plus défié les autorités camerounaises, et ce malgré l'important dispositif sécuritaire déployé.

Le magazine rapporte que les principales villes anglophones, telles que Bamenda, Buea et Limbe, ont été paralysées par la crainte d'affrontements. Les populations sont restées cloîtrées chez elles, ignorant les appels des autorités à vaquer normalement à leurs occupations.

Plus inquiétant encore, Jeune Afrique fait état d'un kidnapping dans le département du Ndian, où le sous-préfet local et un employé de la mairie auraient été enlevés par des hommes armés non identifiés.

Malgré l'arrestation récente du leader séparatiste Lucas Ayaba Cho en Norvège, Jeune Afrique souligne que les groupes armés restent actifs et déterminés. Le magazine cite des vidéos de propagande diffusées sur internet, montrant des défilés clandestins et des cérémonies de levée du drapeau de l'Ambazonie dans les zones rurales.

L'article de Jeune Afrique met en lumière l'impact dévastateur de ce conflit sur la vie des populations. Les "villes mortes" ou "lockdowns" décrétés par les groupes séparatistes perturbent régulièrement l'activité économique et la scolarité. Le magazine rapporte même des menaces de mort proférées contre ceux qui oseraient ouvrir leurs commerces lors de ces journées.

Huit ans après le début de la crise, Jeune Afrique conclut que les populations des régions anglophones semblent toujours prises en otage entre les différents belligérants. Malgré les efforts du gouvernement, dont le Grand Dialogue National, une solution durable à ce conflit semble encore loin d'être trouvée.

Cette situation préoccupante souligne l'urgence de trouver une résolution pacifique à la crise anglophone, afin de permettre aux populations de ces régions de retrouver une vie normale et de participer pleinement au développement du Cameroun.

Source: www.camerounweb.com