NOSO : des populations kidnappées contre rançons ; des hommes de Biya accusés

• Crainte grandissante dans le Noso

• Des populations sont kidnappées

• Les soldats de Paul Biya accusés



Une nouvelle accusation plane sur les hommes de Paul Biya. En effet, dans le Noso, la situation n'est toujours pas au beau fixe. Les populations sont menacées par les ambazoniens depuis plusieurs années.

Dans son scoop matinal de ce lundi 12 septembre 2022, indique que les forces de sécurité auraient kidnappé des populations dans le Noso contre rançons.

« La guerre entraîne toujours son lot d’activités criminelles. Le conflit en zone anglophone n’échappe pas à cette dynamique. Ainsi, si pendant longtemps, les sécessionnistes ambazoniens étaient accusés d’être au Centre des kidnappings, désormais ils ne sont plus seuls. Les militaires plus globalement les hommes en tenue en zone anglophone se sont progressivement transformés en kidnappeurs », a-t-il écrit.

« Une information bien connue des services de sécurité », précise t il.

« Ces hommes en tenue kidnappent des citoyens et dans le plus grand secret, demandent des rançons qui peuvent aller de cent milles à des millions de Fcfa. Les membres des familles kidnappées sont parfois détenus le plus longtemps possible jusqu’à ce que l’argent soit versé », explique Boris Bertolt sur sa page.

« L’un des kidnappings les plus récents est celui d’une jeune dame kidnappée par des Militaires à Bansoa en compagnie d’autres personnes. Elle aura été détenu pendant trois jours », rappelle le journaliste politologue.

« Les militaires leur ont donné l’autorisation d’appeler leurs familles. Après le coup de fil, ils reprennent les téléphones et les éteignent. La jeune dame sera libéré après avoir versé une rançon de 90 000 Fcfa à ses ravisseurs. Des hommes en tenue qui étaient au nombre de 4 », raconte Bertolt.

Cette situation de kidnappings orchestrée par les éléments des forces de sécurité camerounaise est actuellement pris très au sérieux au sein du haut commandement et des renseignements. Des investigations sont en cours pour démanteler les réseaux, rassure t on.