• Il s’agit d’un attentat évité de justesse
• C’est sur la route d'Ekona dans le Sud-Ouest
• Des EEI ont été désactivés
Selon les informations confirmées par plusieurs sources, l’armée camerounaise a échappé de justesse à un vaste attentat dans la zone anglophone en proie à une crise sécuritaire depuis plusieurs années. En effet, plusieurs engins explosifs de grande capacité ont été désactivés par l'armée camerounaise sur la route d'Ekona. Les Ambasboys sont soupçonnés d’être les instigateurs.
Ekona Mbenge ou Ekona Town est une localité du Cameroun, située dans l'arrondissement de Muyuka, le département du Fako et la région du Sud-Ouest. C’est là où six engins explosifs ont été découverts puis désactivés par les militaires camerounais.
Depuis plusieurs années déjà, les séparatistes ont recours aux Engins explosifs improvisés-EEI dans leur bataille quotidiens contre les intérêts de Yaoundé. Plusieurs attentats ont déjà été commis à travers ces bombes et ont coûté la vie à des centaines de personnes.
Qui arme les séparatistes ?
Les récentes attaques des groupes armées séparatistes contre les militaires camerounais dans la région du Nord-Ouest, ouvrent le débat sur la provenance des armes utilisés par ses derniers. Dans cette tribune, le journaliste Simon Bertin Metsengue lorgne du côté des ONG internationales.
Le Communiqué du Ministère de la Défense concernant la quinzaine de soldats tués au Noso jeudi dernier révèle que ceux-ci l'ont été par le fait de l'utilisation d'Engins explosifs improvisés-EEI . De celui-ci également on peut lire l'utilisation d’armes lourdes et de lance-roquette antichar. Depuis que ce drame s'est produit comment comprendre le mutisme total dans la communauté internationale constituée D'ONG et d'États occidentaux ?
Les ONG et les Etats Occidentaux n’ont toujours eu de cesse de médire de l'armée professionnelle camerounaise. Pourtant, les sécessionnistes ont toujours été considérés comme étant des civils innocents qui revendiquent la sécession sans utiliser les méthodes violentes alors même que sur le terrain, ces vulgaires criminels sont de véritables assassins qui utilisent des méthodes terroristes contre les populations.
D'où viennent ces armes sophistiquées ?
L’armement décrit par le communiqué du ministère de la Défense est celui d'une armée professionnelle conventionnelle. Cet armement sophistiqué a pu être donné à ces scélérats grâce au trafic de la contre bande qui se fait au niveau du delta du Niger. Zone de non droit situé au Nigeria et dont l'État a perdu le contrôle au profit des bandes armées qui eux aussi revendiquent leur indépendance. Même s'il faut noter que l'État central Nigerian depuis la crise du NOSO a redoublé de vigilance pour diluer la circulation des armes de contrebande dans cette zone difficilement contrôlable. Les forces de Defense nigérianes sont arrivées à démanteler de grosses cargaisons d'armes lourdes qui étaient destinées aux séparatistes Ambaboys.
Et si c'était ces Ongs ?
Le 29 décembre 2019, le Ministre de l'Intérieur camerounais déclarait que les forces de sécurité avaient intercepté un véhicule d'une organisation humanitaires bourrées d’armes, de Munitions et d'explosifs dans le NOSO . Cette situation a remis en cause la sincérité des organisations humanitaires, et ONGS dans cette zone en crise. Il y a quelques mois, ce même ministre a interdit d'accès à cette zone à Médecin Sans Frontières- MSF à qui il accusait de complicité avec les terroristes séparatistes Ambaboys. Autre fait assez étonnant est que certaines missions humanitaires ignorent les mesures de sécurité mise en place par le gouvernement camerounais. À cause de cela, l'on a observé plusieurs cas de tueries des étrangers par ces séparatistes. L’on se souvient du Canadien tué à Bamenda il y a quelques semaines ou encore le pasteur américain tué il y a deux ans.
Pourquoi des organisations étrangères peuvent -il se passer des règles de sécurité édictées par le gouvernement si elles n'ont rien à cacher ?
Elles refusent de de faire escorter. Préférant s'aventurer avec tous les risques qui peuvent exister dans une telle zone. À moins d'être des complices de ces milices. Tout compte fait, le constat est clair les Séparatistes sont ravitaillés en armement lourd soit par les missions internationales dites " humanitaires " soit par leur complice du delta du Niger.
Le gouvernement camerounais doit donc répondre par des mesures fermes et efficaces. Ces mesures peuvent être en occurrences décréter l'État d'Exception. La constitution du Cameroun donne les pleins pouvoirs au président de la République en de telles circonstances. En tout cas, cette situation n'a que trop duré.