NOSO : l’armée cité dans le meurtre d'une personne à Bekatako

L'image de la victime

Fri, 26 Nov 2021 Source: www.camerounweb.com

• Les militaires ont pris d’assaut la localité ce matin

• Ils étaient à la recherche des séparatistes après l’attaque d’Ekondo Titi

• Une personne a été tuée



Tout le Cameroun est sous le choc après l’attaque perpétrée par un groupe armée dans la localité d’Ekondo Titi, située dans le département de Ndian, région du Sud-Ouest, ayant coûté la vie à quatre élèves et une enseignante. L’émotion est toujours vive sur place. Les parents n’ont pas encore fait leur deuil qu’ils sont obligés de fuir pour se mettre à l’abri dans la brousse. Pour cause, les militaires camerounais ont pris d’assaut la localité pour traquer les séparatistes.

Selon les informations, les populations du village de Bekatako, dans la division de Ndian, dans la région du Sud-Ouest, se sont enfuis dans la brousse à la suite à une incursion de l’armée contre le village. Les forces loyalistes auraient pris l’assaut cette localité tôt dans la matinée de ce vendredi.

Bekatako, un village non loin d'Ekondo Titi, dans la division de Ndian, région du Sud-Ouest, où quelque 4 étudiants et un enseignant ont été tués par des séparatistes présumés, a été pris pour cible par l'armée camerounaise ce matin, qui recherchait des combattants séparatistes.

L'attaque aurait fait au moins un mort parmi les civils. La victime aurait succombé sous les balles des militaires de l'armée camerounaise.

Un habitant a déclaré à nos confrères le MMI qu'ils avaient été encerclés par les soldats dans la matinée et qu'ils avaient été violemment battus. Nous avons également appris que 5 autres garçons du village ont été arrêtés et emmenés à Ekondo Titi par les militaires.

Pour le moment, la victime n’a pu être enterrée. Les habitants qui se cachent toujours disent que la victime ne peut pas être enterrée à moins que les militaires n'aient quitté le village.

Depuis, les voix s’élèvent pour réclamer au gouvernement camerounais de tout mettre en œuvre pour mettre un terme à ce conflit qui dure depuis 2016 et qui continuent de faire les victimes ici et là.

Source: www.camerounweb.com