NOSO : le bilan s’alourdit après l’attaque du poste de Bafia-Muyuka

Image utilisée à titre d'illustration

Tue, 12 Oct 2021 Source: www.camerounweb.com

• L’armée aurait récupéré les corps de six militaires à Muyuka

• 3 Amba boys ont perdu la vie

• L’armée annonce la traque des groupe armés



Un hélicoptère de l’armée camerounaise a été dépêché ce 12 octobre pour récupérer les corps des militaires tués par les groupes armés séparatistes à Bafia-Muyuka dans la région du Sud-Ouest. Selon une plateforme favorable aux ambazoniens, l’armée annonce des représailles dans le village. Tous les habitants surpris en train de quitter la localité seront pris pour des ennemis. Il est également interdit aux villageois d’aller au champ durant toute semaine. Cette mesure viserait à les protéger contre des éventuelles balles perdues lors de la traque des groupes armés séparatistes.

Aux dernières nouvelles, trois combattants sécessionistes ont perdu la vie lors de l’attaque de ce mardi. « Trois combattants ambazoniens tués dans l'attaque sont toujours couchés sur la place du marché », indique la source .

« Les gens ont été priés de ne pas aller au champ jusqu'à dimanche, le temps pour les militaires de traquer les combattants ambazoniens. La population a été avertie de ne pas sortir de la ville. Toute famille vue en train de s'échapper sera considérée comme "Amba" et éliminée », ajoute la source.



Les premières infos


Des informations rapportées par des cyberactivistes pro ambazoniens font état d’une attaque d’un poste militaire ce 12 octobre 2021 à Bafia Munyenge-Fako dans la région du Sud-Ouest. Au moins 4 militaires ont perdu la vie dans l’attaque selon la source qui précise que les corps sont abandonnés sur place.

« Selon les informations qui nous parviennent, les forces ambazoniennes ont attaqué les militaires du Cameroun français dans leur caserne à Bafia Munyenge-Fako, dans la région Sud, ce 12/10/2021. Ils ont tué 4 personnes et en ont blessé d'autres. Selon les rapports, les corps des victimes ont été abandonnés sur place car aucun renfort n'est venu de l'armée et aucun véhicule n'a été utilisé pour les transporter, car il s'agissait d'une attaque surprise des forces ambazoniennes », indique la source.

Panique au Nord-Ouest

Les informations diffusées par les cyberactivistes pro ambazoniens sont inquiétantes. Plusieurs habitations seraient incendiées dans le village de Kakaikom plus précisément au quartier Nsaansah dans la région du Nord-Ouest.

C’est la débandade dans la localité. Pour sauver leur vie, les populations auraient fui en catastrophe le village pour se réfugier dans la forêt. Les images montrent des fumées noires au-dessus du village.

« Les jeunes et les vieux, se sont tous échappés dans les collines pour se mettre en sécurité ! On nous dit qu'ils brûlent toutes les maisons de toute personne liée de près ou de loin aux Amba Boys, comme le leur ont montré leurs espions et traîtres dans le village », précise la source.

Les habitants qui avaient réservé un accueil chaleureux au Général No Pity et sa suite lors de sa récente visite dans la localité le 1er octobre 2021, seraient particulièrement visés par ces représailles.

Les éléments de la Brigade d’Intervention Rapide (BIR) sont également accusés d’avoir abattu un malade mental le 06 octobre 2021. « C’était un malade mental. Il s’appelait Bame, fils de Mami Maïla. Son cadavre est toujours couché et en décomposition sous un goyavier près de la vieille église presbytérienne depuis que les villageois », indique la source.

Source: www.camerounweb.com