• Des affrontements ont eu lieu ce dimanche à Ndop, dans la région du Nord-ouest
• Le chef de guerre "General TROUBLE" a été neutralisé par l'armée
• Des armes et des munitions ont été saisies à l'issu des affrontements
C'est un véritable sale quart d'heure que vivent les différents groupes armés sécessionnistes depuis le depuis de la traque de "NO PITY" lancée par l'armée camerounaise.
Après la neutralisation de plus d'une vingtaine d'éléments de "NO PITY" lors des affrontements qui ont eu lieu à AKEH situé dans le département du BOYO, région du Nord-Ouest, c'est au tour du chef de guerre "General TROUBLE" de tomber aux mains des soldats camerounais.
En effet, selon une source sécuritaire jointe par la rédaction de CamerounWeb, cette opération, menée par les commandos du Centre Antiterroriste et du 3ème Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) ce dimanche 24 octobre 2021 à Ndop, dans la région du Nord-ouest, a permis de neutraliser plusieurs combattants sécessionnistes et l'arrestation de leur chef. Des armes et des munitions ont été saisies à l'issu des affrontements.
Pour l'heure, la traque de "NO PITY" se poursuit dans la région.
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RENSEIGNEMENTS GENERAUX: VOICI LE FILM DE LA TRAQUE DE 'NO PITY', ACTUELLEMENT TRES AFFAIBLI
Au moins trois civils, cinq sécessionnistes d’Ambazonie et deux éléments des forces gouvernementales ont été tués dans les villages de Mbesa et d'Akeh à Belo, dans le département de Boyo, situé dans la région du Nord-Ouest.
En effet, depuis le mercredi 20 octobre 2021, les forces gouvernementales se sont rapprochées du redoutable commandant sécessionniste d'Ambazonie, le « Field Marshall No Pity » de Ngoketundjia à Bui, Donga Mantung et Boyo. Les renseignements indiquent que No Pity s'est déplacé.
Une tentative d'assassinat la semaine dernière à Djottin, dans la subdivision de Noni, a échoué. Quatre combattants sécessionnistes ont été tués alors que l'unité d'élite, COM 3BIR, poursuivait ses recherches grâce aux informations obtenues de ses services de renseignement.
Ils ont appris que « No Pity » et ses hommes se trouvaient à Mbesa, dans la subdivision de Belo, à Boyo, dans la région du Nord-Ouest. L'unité a parcouru une longue distance avant d'arriver à Mbesa tôt le mercredi 20 octobre 2021. Ils ont abattu un combattant d’Ambazonie au cours des premières heures. Dans la nuit, les forces gouvernementales sont arrivées pour la deuxième fois et ont attaqué la base des forces d'Ambazonie, les obligeant à fuir.
À Akeh, qui est un village voisin de Mbesa, mais relevant de la subdivision de Fundong, une autre bataille féroce a opposé les hommes de « No Pity » et les forces gouvernementales jeudi et vendredi. Au moins quatre combattants d'Ambazonie ont été tués. Deux membres des forces gouvernementales ont été tués, trois blessés, et ont été héliportés. Certaines armes laissées par les forces d'Ambazonie en fuite ont été récupérées.
Sur la place du marché d'Ashu à Mbesa, une femme a été abattue par les forces gouvernementales. Deux autres hommes ont été tués, dont un agent de sécurité travaillant à l'hôpital local. Des maisons ont également été pillées par les forces gouvernementales alors que les civils se sont réfugiés dans les buissons.
"Au moment où je vous parle, ma famille et toute la communauté sont dans les buissons. Après les effractions et les pillages commis mercredi par les militaires à la recherche de "No Pity", a déclaré un civil.
Il faut rappeler que le 16 septembre 2021, il s'est passé quelque chose d'inhabituel à Bamessing, dans la région du Nord-Ouest. Une quinzaine d'hommes de l'unité d'élite camerounaise du BIR ont été tués et deux véhicules blindés, démobilisés par «No Pity». Cet acte unique n'a pas seulement été une humiliation pour les forces de défense camerounaises mais aussi un facteur de motivation pour la communauté d'Ambazonie. Le Ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a donné un délai au BIR pour neutraliser « No Pity ». C'est pourquoi les meilleures forces d'élite traquent jour et nuit « No Pity » et ses hommes.
La présence du "Field Marshall No Pity" est toujours traçable en raison du nombre de combattants qui l'accompagnent. Nous avons vu dans une vidéo où ils passaient autour de Kuvlu avec plus de 30 motos. Des services intelligents intégrés à la population ont pu rapporter à la base chaque mouvement du redoutable combattant de l'Ambazonie. L'un d'entre eux a écrit sur sa page, menaçant : " Pas de pitié si vous avez une connexion internet, je vous informe maintenant que là où vous venez de partir, j'y suis arrivé. "