NOSO : le sang a encore coulé, un jeune élément du BIM froidement abattu

La région du Nord-Ouest, en proie à un conflit persistant, a été le théâtre d'un incident tragique hier soir, lorsqu'un soldat du 11ème Bataillon d'Infanterie Motorisée (BIM) à Weh, le sergent Medjo, a été abattu alors qu'il se rendait au village voisin pour chercher des cigarettes. Les auteurs de cette attaque étaient des ambazoniens embusqués qui ont ouvert le feu sur le sergent Medjo, lui infligeant deux balles dans le dos avant de disparaître dans la nature.

Cet événement souligne la persistance des tensions dans la région d'Ambazonie, où un conflit séparatiste a éclaté il y a plusieurs années. Les ambazoniens, qui se battent pour l'indépendance de leur région, ont souvent été impliqués dans des affrontements avec les forces de sécurité camerounaises, ce qui a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations.

Le sergent Medjo était en service actif au moment de l'incident, soulignant ainsi la difficulté et le danger auxquels sont confrontés les militaires déployés dans cette région. Le simple fait de quitter la base pour effectuer une tâche aussi banale que l'achat de cigarettes peut s'avérer fatal.

Ce tragique événement rappelle la nécessité d'une résolution pacifique du conflit en Ambazonie. Les négociations et les efforts diplomatiques sont indispensables pour mettre fin à la violence et au bain de sang qui ont touché la région et ses habitants. La perte du sergent Medjo est une tragédie de plus dans un conflit qui a déjà coûté de nombreuses vies, et elle souligne l'urgence d'une solution pacifique et durable.

Nos pensées vont à la famille du sergent Medjo et à tous ceux qui sont touchés par cette tragédie. Il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour résoudre le conflit en Ambazonie et offrir un espoir de paix à cette région meurtrie.