• Les séparatistes avaient lancé plusieurs assauts
• Ceci à pousser des policiers à déserter
• Ils sont invités à revenir et reprendre leur poste
Ils sont activement recherchés. Eux, ce sont des policiers qui ont manifestement pris la fuite après les assauts répétés des séparatistes sur leur camp à Bamenda. La Délégation régionale de la Sûreté nationale du Nord-ouest les invite à rejoindre au plus vite leur poste…
« Les fonctionnaires de police dont les noms suivent affectés au GMI numero 6 de Bamenda sont priés de rejoindre impérativement leur service sans délai faute de quoi ils seront placés en position d'absences irrégulieres et passibles de sanctions disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur. », lit-on dans le communiqué signé du Délégué Régional de la Sûreté nationale du Nord-ouest.
Il s'agit de :
IP2 PAUL VERSIHIYI KONG
IP1 MOULIOM NCHARE
IP1 KIMBI ERNEST MUSA
IP1 ESSAMBO ALAIN
Il est fort possible que ces derniers ne fassent plus signe de vie en voyant tous les risques qu’ils encourent dans l’exercice de leur métier. Ces derniers temps, les Ambasboys multiplient les assauts sur les institutions étatiques dans la zone anglophone.
Terreur dans le NOSO : après une gendarmerie, les Ambas attaquent un tribunal, des dégâts énormes (vidéo)
C’est une véritable terreur qui règne dans le NOSO ces derniers jours. La violence devient de plus en plus inouïe. Les factions séparatistes en guerre contre Yaoundé s’attaquent à tout. Dans la journée, ils avaient littéralement pilonné un camp de Gendarmerie. Mais comme si cela ne suffisait pas, ils viennent de frapper un grand coup, au grand désarroi des populations.
En effet, selon une vidéo mise en ligne pas le lanceur d’alerte N'zui Manto, l’on voit des séparatistes mettre à feu un bâtiment. Selon ses détails, il s’agirait d’un bâtiment abritant le tribunal de Bali (une commune du Cameroun située dans la région du Nord-Ouest et dans le département du Mezam, à l'ouest de Bamenda).
« Tout est parti en fumée après invasion de groupes d'ambazoniens. Les soldats qui assuraient la sécurité des lieux ont pris la tangente sans regarder le derrière », précise N'zui Manto.