NOSO: recherché depuis des semaines par le BIR, No Pity signe son retour !

No Pity le général ambazonien

Sat, 13 Nov 2021 Source: www.camerounweb.com

Le 'général ambazonien' donne signe de vie après s'être déclaré blessé gravement par les militaires du BIR, tantôt mort, tantôt capturé, tantôt en cavale. L'armée camerounaise s'est donnée les moyens pour traquer depuis des semaines No Pity en vain. Une nouvelle base militaire a d'ailleurs été créee à Sop, située dans le département du Bui et la commune de Jakiri (Région du Nord-Ouest) à cet effet. Les informations rapportées ont pa rla suite indiqué que le général ambazonien est protégé par certains dignitaires de l'armée qui lui filait les notes secrètes des services de renhseignement.

No Pity a réussi à leur filer entre les mains. Mais ce 13 novembre, "le général ambazonien" fait une fois de plus son apparition. Il a été aperçu aux côtés d'un autre général ambazonien du nom de Isubu.

"J'ai appris que j'étais mort, le chat a 9 vies moi j'en ai 18. J'ai appris que j'étais recherché, s'ils ne m'ont pas retrouvé, ils ne m'ont pas cherché", a-t-il déclaré.

D'après les informations, les deux généraux furent des adversaires mais ils ont finalement réussi à enterrer la hache de guerre. Que cache cette nouvelle collaboration soudaine entre No Pity et son ennemi d'hier? Le journaliste en exil Michel Biem Tong bien qu'ayant apprécié cette retrouvaille entre les deux généraux met en garde No Pity contre Isubu, qui d'après lui, est un produit du régime Biya. "No Pity devrait se méfier de ce rapprochement car Isubu flirterait déjà avec les ADF d'Ayaba Cho, milice du régime", déclare le journaliste.

L'armée de son côté ne dort pas. Elle prépare un dernier assaut final contre les sécessionnistes armés. Elle compte sur sa nouvelle base militaire de Sop qui abrite déjà des centaines de soldats. Ces derniers sont actuellement déployés dans tout le département de Bui dans le cadre des préparatifs des assauts.

Qui est vraiment le « Général No Pity », présenté comme le cauchemar des soldats du BIR ?

L’information selon laquelle le général ambazonien Pas de pitié serait tué dans de violents combats à Bambalang, situé dans le département de Ngoketunja, dans la région du nord-ouest, secoue la toile mais aussi le sérail camerounais. Selon Zona Coker, militante pro-biya, si cette information est vérifiée, l’armée camerounaise et ses dirigeants devraient se préparer à une attaque majeure des séparatistes.

« Selon certaines publications, la vidéo qui circule sur internet depuis environ 1 heure est celle du cadavre du Général AMBAZONIEN NO PITY. Le soldat 2 PAC a enfin eu le dernier mot sur son ancien rival NO PITY et certains de ses garçons .. J’attends la confirmation du côté ambazonien et je crains que la riposte ne tarde pas si tel est le cas. La dernière attaque de NO PITY après l’expiration de son ultimatum date d’hier. Elle a frappé la SODEPA (Society Development and Exploitation des productions animales), une entreprise FRANCE-AFRIQUE qui a une base en AMBAZONIE. On est en guerre et ça se passe en famille. Abim tè !

Qui est ce général ambazonien qui fait trembler les gens dans les combats en zone anglophone ? A noter que ce n’est pas la première fois que des sources sécuritaires révèlent la mort du général No Pity. En mars 2020, une rumeur sur sa mort avait également circulé sur internet. Le général No Pity, commandant du Groupe armé indépendant anglophone, n’a pas été touché, mais ses combattants ont été tués dans les combats.

Récemment, en juin 2021, il a échappé à la mort lors de l’opération « Clean Kumbo » dirigée par le général de brigade Nka Valère, commandant de la 5e région militaire interarmées, le colonel Matiang Charles Alain. Ils ont annoncé la mort de « généraux » ambazoniens, dont « Thunder », « Abakwa » et « Spider ». Pas de regrets n’était pas sur la liste mais il est blessé. Le chef des forces de marine de Bambalang du Conseil d’autodéfense de Ngoketundja s’en est sorti indemne.

Le général No Pity est connu comme un redoutable combattant de la cause ambazonienne qui maltraite les soldats du BIR. L’armée a cherché tous les moyens pour le capturer. Les militaires ont alors décidé d’emmener avec eux les membres de sa famille.

Source: www.camerounweb.com
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