NOSO : un groupe armé enlève 14 ouvriers sur un chantier de construction de route

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Sat, 13 Nov 2021 Source: www.camerounweb.com

• Ils sont été enlevés dans la localité de Mbusoh

• Pour le moment aucun groupe séparatiste n’a revendiqué l’enlèvement

• Une opération est en cours pour localiser les otages



L’actualité de la partie anglophone du Cameroun est dominée par la mort d’une fillette de 7 ans à Bamenda, suite à des coups de tir d’un policier, ce qui a déclenché par ailleurs une émeute généralisée dans la ville occasionnant des dégâts énormes et des pertes en vies humaines. Bien avant, il y a également eu l’attentat à l’Université de Buea et ses corollaires. Mais cette guerre entre les séparatistes et les forces armées fidèles à Yaoundé vient de faire d’autres victimes collatérales. Il s’agit d’un groupe d’ouvrier qui vient d’être enlevés par des hommes armées. Jusqu’à présent, leurs proches n’ont aucune nouvelle d’eux.

Des hommes armés ont enlevé ce vendredi au moins 14 ouvriers de construction de route dans la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun. Cette information a été confirmée par les autorités locales. Abdou Borno Kamfon, maire de Ndu, une commune dans la région, a indiqué que les ouvriers étaient en train de réhabiliter un tronçon de route dans un mauvais état dans la localité de Mbusoh lorsque des hommes armés sont arrivés et les ont enlevés.

"Ils ont été envoyés là-bas par le gouvernement local pour réparer la route. Nous ne savons pas encore où ils se trouvent. Nous essayons toujours d'obtenir leur libération", a précisé M. Kamfon aux confrères de l’Agence Xinhua.

Cet enlèvement n’est manifestement pas le fruit du hasard. Selon les informations, cette route est régulièrement empruntée par les passagers pour s'échapper des séparatistes armés qui bloquent la route principale depuis plus de quatre ans maintenant, selon les habitants.

L’on signale que l’armée régulière a entamé une opération d’envergure pour retrouver les otages et procéder à leur libération.

Il faut reconnaître que ces genres d’enlèvement deviennent de plus en plus fréquents dans le NOSO, en proie à une guerre déclenchée depuis 2017. Les populations civiles sont celles qui payent le lourd tribut.

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