La présence de l’ex-ambassadeur de Turquie au Cameroun à l’ouverture du magasin Psychee by NK, la marque de lingerie féminine de Nathalie Koah, ex-maitresse du footballeur camerounais Samuel Etoo Fils, a délié plus d’une langue. L’ex-ambassadeur de Turquie, Omer Faruk, lui a, à l’occasion, accroché un pin’s réunissant les drapeaux des deux pays, symbole d’une collaboration solide. Dans une interview accordée à la chaîne Vision 4 et publiée dans Le Messager du mercredi 10 février 2016, L’ex-chef de mission diplomatique tient à lever toute équivoque sur la nature de sa relation avec Nathalie Koah.
«C’est Rigobert Song, international ayant évolué en Turquie, ancien capitaine des Lions Indomptables qui m’a amené cette dame. Il me l’a présenté en me disant qu’elle fait des affaires aussi à Istanbul. Notamment les imports et exports. Il m’a suggéré que nous devions l’assister. Aider la dame à faciliter son importation à partir d’Istanbul, il y’a quelques mois», explique Omer Faruk dans les colonnes du journal. «Et après un de ces jours, elle est venue. Elle a dit voilà: je vais ouvrir ma boutique de textile qui provient de Turquie, mais une première fois une boutique qui va être ouverte avec plein de produits importés de Turquie. Bien sûr que l’ambassadeur de Turquie doit s’engager», ajoute-t-il.
Le diplomate affirme avoir été invité à cette cérémonie d’ouverture sans avoir été informé du fait qu’il s’agissait d’un boutique de lingerie féminine, «sinon j’aurais dû emmener les dames de l’ambassade avec moi pour éviter les malentendus bien sûr», regrette-t-il. Pour lui, la Turquie a encouragé une camerounaise pour préserver une bonne relation d’affaires entre les deux pays. «Car le Cameroun possède un fort potentiel de production de coton, c’est la voie qui vous emmène vers un pays qui peut produire du textile, qui peut produire son design, sa création et puis devenir un fameux producteur des designs dans le monde entier», nous dit-il.
D’après Omer Faruk, Nathalie Koah est une jeune dame camerounaise qui a besoin d’être encouragée. Et la Turquie consent à le faire pour tout jeune camerounais qui s’active dans le domaine du textile.