La romancière Calixthe Beyala a maintenant pris l’habitude de parler de sa vie sentimentale sur les réseaux sociaux. Des personnes bien tapies dans l’ombre et qui lui feraient quotidiennement du chantage, l’ont poussée à aller jusque-là pour se défendre. Calixthe Beyala veut que tout soit clair pour tout le monde et que la vérité soit dite.
Dans une nouvelle publication titrée « phantasmes amoureux, chantage et discours éculé du coup d'État », Calixthe Beyala a encore abondé dans le sens de ses relations avec des hommes.
L’écrivaine écrit : « Mettons que j'ai toujours aimé les hommes de mon niveau ; il n'y a que chez les Camerounais que les pourritures se pointent sur Facebook pour raconter que j'en serais amoureuse. Ces hommes font pitié, car un homme qu'une femme aime n'a nullement besoin de le clamer.
Il vit sa chose. Drucker n'a jamais eu à dire que je l'aimais, c'était une évidence ; celui du Cameroun non plus. Il n'y a que les pauvres bougres des réseaux sociaux qui se mentent à eux-mêmes. Je ne vais pas aimer un homme qui est incapable de s'offrir son petit déjeuner.
D'ailleurs personne ne croit à leurs élucubrations. Peut-être cherchent-ils le soutien des grands de notre petit monde qui ont été avec moi ? Mais ils n'auront rien. Les chantages de Facebook sont maintenant connus des personnalités ; les mensonges aussi. On est solidaires. Pour mes amoureux imaginaires, c'est la précarité de l'occident qui les dérange. Des bisous à tous ». Calixthe Beyala vient alors de mettre encore les points sur les i.
Comme commentaire en réponse du post de Calixthe Beyala, un internaute dit : « On est solidaire. Soutien à 100% ». C’est à ce moment que la Camerounaise a évoqué l’affaire entre l’influenceuse Nathalie Koah et le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils.
Calixthe Beyala laisse entendre que des personnes essayent de lui attribuer la rédaction du livre "Revenge Porn", une œuvre polémique née de la rupture entre les deux (02) personnes susmentionnées et le scandale sexuel au milieu duquel elles ont été plongées.
Pour reprendre ses mots, Calixthe Beyala a répondu à l’internaute qu’ils « veulent faire croire à Samuel Eto'o Fils que j'aurais écrit le livre de Nathalie Koah. Je ne connais pas cette femme. Je n'écris les livres que pour des personnalités d'un très haut rang ».
Mais encore, « j'ai refusé d'écrire la biographie de Fotso, fut-il milliardaire, car il n'avait pas la dimension politique qui me passionne. Je n'ai pas écrit les livres de nombreuses personnalités qu'on me proposait et c'est celui d'une inconnue que j'allais écrire, fut-elle méritante ? », se demande Calixthe Beyala.
Est-ce que cette réponse suffit-elle pour calmer les ardeurs de ceux et celles qui accusent l’écrivaine ? On le saura bien assez tôt. C’est une affaire qui risque de faire parler pendant un long moment.