Les trente-quatre militaires camerounais portés disparus depuis le chavirement de leur embarcation le 16 juillet dernier sur les côtes camerounaises près de la frontière avec le Nigéria, sont officiellement déclarés morts, a appris Anadolu de source gouvernementale.
Le ministre camerounais de la Défense Joseph Beti Assomo accompagné de certains autres membres du gouvernement se rendront jeudi à Douala (capitale économique) pour lancer la cérémonie des obsèques des 34 naufragés de l'armée, selon un programme communiqué par le ministère de la Défense.
A 17 heures (locales), une veillée « sans corps » se tiendra suivi d'une « rencontre du ministre de la Défense avec les familles » des disparus.
Vendredi, Beti Assomo, présidera à l’esplanade de la base aérienne de Douala, la cérémonie de levée du corps des victimes du naufrage. Après cette cérémonie les corps seront remis aux familles concernées pour inhumation.
Pour rappel, les 34 militaires camerounais du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) étaient déclarés portés disparus à la suite du naufrage de leur embarcation au large de Debunsha (Sud-Ouest) près de la frontière avec le Nigéria, selon un communiqué du ministère de la Défense publié le jour du naufrage.
Le navire avait à son bord 37 personnes, y compris l'équipage, et se rendait à Bakassi « pour un ravitaillement ». Les recherches avaient été lancées et « trois soldats » avaient pu être secourus.
Après quelques jours de recherche, le navire avait été retrouvé sous 35 mètres de profondeur et deux corps avaient été retirés selon le ministère de la Défense.
L’intensification des recherches a permis plus tard à la marine camerounaise de retrouver les autres corps qui étaient restés coincés dans le navire.
Contacté par Anadolu, le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakari a indiqué que le naufrage a été causé "par le mauvais temps". Cet accident vient allonger la liste des incidents tragiques au sein de l’armée déjà confrontée aux attaques meurtrières des terroristes de Boko Haram dans Nord du pays.