La 12e édition de la rentrée pédagogique solennelle a entre autres été marquée par la volonté de Jean Ernest Ngallé Bibehe d’en finir avec la piètre qualité des manuels scolaires ayant pignon sur rue au Cameroun depuis presque deux décennies. Face à la recrudescence de ces manuels sur le marché du livre scolaire, le Ministre des Enseignements secondaires (MINESEC) a donné des directives.
«J’instruis Madame l’inspecteur général des Enseignements, de concert avec les inspecteurs pédagogiques nationaux et régionaux, de procéder à la relecture des 454 ouvrages du cycle secondaire francophone et 550 ouvrages du cycle secondaire anglophone retenus cette année par le Conseil national, en vue d’élaguer les ouvrages médiocres et inappropriés au programme des lycées et collèges», a-t-il fermement requis.
En effet, certains manuels scolaires sont truffés de fautes grammaticales, lexicales et syntaxiques. Entre autres exemples cités par le MINESEC, jugé médiocre, «Lettres à Tita 1 et 2», «La Purification d’une Reine», «La Soif des Grandeurs», et «Le Riche et les Chiens errants».
Par ailleurs, Jean Ernest Ngallé Bibehe a lancé le concept d’«Enseignant de seconde génération». Avec cette philosophie, le MINESEC veut amener le corps enseignant à s’adapter à l’évolution du temps. Il s’agit entre autres pour lui de former et renforcer professionnellement les capacités de nos enseignants dans le traitement des savoirs et le développement des compétences, innover dans les méthodes d’enseignement, en créant des clubs d’entrepreneuriat dans les lycées et collèges. Une initiative qu’approuve le Dr Catherine Awoundja, inspecteur général des Enseignements au MINESEC, qui pour sa part, souhaite que les enseignants aillent au-delà des ouvrages prescrits au programme.