• Enième cas de détournement au Cameroun
• Des personnes employées ont dérobé de l’argent dans les caisses de l’hôpital
• Les faits se déroulent à Ngaoundéré
Quatre (04) caissiers et un (01) informaticien sont les présumés voleurs. Ils travaillaient dans l’hôpital régional de Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua, érigée en Communauté urbaine de Ngaoundéré en 2008.
Près de dix-sept (17) millions de francs CFA ont été puisés des caisses de la formation sanitaire publique de Ngaoundéré. Comme le rapporte L’œil du Sahel, le principal cerveau de cette opération c’est l’informaticien. Ensemble avec ses complices, ils ont opéré dans l’ombre de janvier à mai 2022.
En réalité, ces individus faisaient main basse sur les montants du scanner remis par les patients. Ils ont eu l’idée astucieuse de remettre à ceux-ci des reçus normaux pour ne pas éveiller les soupçons.
En amont, c’est lorsque le technicien est venu pour installer le système informatique pour l’hôpital qu’il s’est accordé avec les caissiers en l’absence du directeur de l’hôpital (malade) pour doubler l’Etat.
Après, la source mentionnée plus haut affirme que l’informaticien annulait les recettes dans la machine et avec les quatre (04) autres personnes impliquées, ils partageaient le butin. Lorsque la fin du mois arrive, le bilan ne présentait pas de recettes entrantes.
Des soupçons ont commencé par pointer le bout du nez et une commission ad hoc a été mise en place. C’est grâce à celle-ci que des factures annulées ont été découvertes. Auditionnés depuis le 13 juin à la division régionale de la police judiciaire de l’Adamaoua, deux des voleurs sont passés aux aveux, deux autres ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés. L’informaticien lui, est en fuite.
Hôpital incendié à Mamfe : les ambazoniens accusent le gouvernement avec des preuves accablantes
L’hôpital du district de Mamfe a été incendié. Depuis, chacun essaie de connaître les auteurs de cet acte qui a toutes les apparences criminelles. L’opinion publique veut comprendre les raisons qui sous-tendent le geste. Pendant un temps, on a accusé les ambazoniens. A leur tour, ils accusent l’armée camerounaise.
Les ambazoniens ont la réputation d’être sans pitié. Mais ils assurent que même en temps de guerre, ils savent qu’il y a des infrastructures qu’il ne faut pas toucher, comme un hôpital. Par conséquent, ils rejettent toute la culpabilité sur les formes armées camerounaises. C’est l’un d’entre eux, Mark Bareta, qui est monté au créneau.
Les hôpitaux, les églises, les écoles sont des zones interdites pendant la guerre. Les forces d’Ambazonie se sont renseignées à ce sujet. Cependant, nous avons vu un modèle dans cette guerre si commune. Chaque fois qu’Amba fait de gros gains, quelque chose de terrible arrive à la douleur d’Amba Black. L’attaque récente de l’hôpital de Mamfe est claire.
Le Cameroun/les mandataires s’engagent dans une bataille de communication/morale pour garder leur peuple sous contrôle ainsi que pour neutraliser tout gain réalisé par Amba. La neutralisation des neuf (09) forces camerounaises par les Amba avait besoin d’un revirement. Le Cameroun/leurs mandataires ont trouvé une correspondance à l’hôpital de Mamfé. Honte.