Joel Feukam reproche au gardien de la paix Hervé Tang de lui avoir administré injustement coups et blessures le 11 juillet dernier.
Joel Bienvenu Feukam Feuto âgé de 29 ans a engagé une procédure judiciaire à la police des polices de Ngaoundéré pour violences et voies des faits le 13 juillet dernier. Et pour cause, l'étudiant en masters 2 en géologie a subi la colère du gardien de la paix Majour Hervé Tang, garde du corps de président du Tribunal administratif de Ngaoundéré, peut-on lire dans le trihebdomadaire L'Oeil du Sahel du vendredi 21 juillet 2017.
"Vers 19h10 ce 11 juillet, sortant de la maison, je suis allée comme d'habitude voir ma copine qui habite derrière le centre commercial. A l'entrée je croise un policier qui me reconnaît et un homme en civil qui exige que je me présente. Contrarié, je lui ai demandé de se présenter d'abord et il me gifle. Par après je lui dit que je suis étudiant et je ne lui donnerais pas ma carte, tant qu'il n'a pas dit qui il est. Il m'administre une autre gifle et il me traîne au commissariat central. Une fois au commissariat vers 19h30, il cogne ma tête sur une voiture garée à l'entrée et je commence à saigne abondamment. On me garde malgré tout et l'homme s'en va donc porter sa tenue et me montre son nom, Tang Hervé et il repart", raconte la victime.
Le journal rapporte que c'est grâce à l'intervention de la soeur aînée de l'étudiant ayant contacté quelques relations, que les policiers vont permettre qu'on lui administre les soins à l'hôpital régional de Ngaoundéré.
Par ailleurs, le délégué régional de la Sureté nationale de l'Adamaoua entend mener l'enquête au sujet de cette affaire. "J'attends les conclusions de la police des polices. Nous sommes objectifs. Si le policier en question a mal travaillé en prétextant qu'il est de le garde du corps du président du tribunal administratif, je vais le punir. On ne peut pas tolérér de tels actes", rassure Jacques Mem.
A en croire le journal, le concerné aurait déja été convoqué deux fois pour se faire entendre. "Il n'est pas venu et s'il ne se présente pas la troisième fois, nous allons saisir la police militaire", indique uen source.