Ngo-Ketunjia: explosion d'une bombe, plusieurs militaire morts et plusieurs blessés (vidéo)

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Wed, 1 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

Les ambaboys ont frappé ce mercredi 1er mars 2023, un convoi militaire à Ngo-Ketunjia, dans le Noso, localité en proie ces dernières années par une guerre de sécession.

L'attaque dont la vidéo a été diffusée par Kemita Ashu, a été revendiquée par la branche de combattants sécessionnistes dirigée par le sanguinaire autoproclamé général, Sagon Beriwo.

Dans la vidéo que la rédaction de CamerounWeb diffuse dans cet l'article, l'on voit de loin, l'un des camions de l'armée qui s'explose, suite au déclenchement à distance de la bombe cachée par les sécessionnistes.

D'après des sources non officielles, l'explosion a fait plusieurs blessés et plusieurs morts.

L'attaque de Buea

Alors que les Camerounais assistent à la course de l'espoir à Buea ce samedi 25 février, au moins deux colis piégés ont explosé durant le passage des marathoniens, faisant plusieurs blessés.

Quelques heures après le malheureux événement, le groupe terroriste ambazonien Ambazonia Defense Force a revendiqué sans craintes l'attentat de Buea.

En effet, les images sont impressionnantes. L’ascension du mont Cameroun communément appelée course de l’espoir a été perturbée par d’importantes explosions d’engins explosifs improvisés au moment où les athlètes faisaient leur course sans se douter de rien.

Plus de 600 athlètes prenaient part à cette course de l’espoir. Ils ont été visés par les groupes armés séparatistes à Buea dans la région du Sud-Ouest. Malgré ces incidents majeurs, la compétition s’est poursuivi et les vainqueurs ont reçu leurs prix.

Malgré l’insécurité permanente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, le gouvernement faire croire à l’opinion que la situation est sous contrôle. Et pourtant chaque jour, des groupes armés tuent civils et militaires. Dans son discours de fin d’année, le chef de l’Etat avait confirmé son programme de reconstruction du NOSO alors que la guerre est toujours en cours dans les régions anglophones du pays. Yaoundé décidé à régler cette crise par la méthode forte, ne se montre pas favorable aux offres de médiation faites par des pays amis comme le Canada.

Source: www.camerounweb.com