Alors que le monde entier célèbre la journée de la liberté de la presse, notre consœur, patronne du journal Repères, goûte aux conditions pénibles d'exercice du métier de journaliste, installées par le pouvoir au Cameroun.
Ngo Leba Régine a été auditionné le 02 mai dernier à la Direction Régionale de la police judiciaire du Centre. A ce jour, l'on est incapable de dire si la journaliste est tirée d'affaire ou pas.
Mais une chose intrigue aussi bien Ngo Leba Régine, ses collaborateurs et toutes les organisations qui se sont mobilisées pour l'assister.
Le policier venu remettre la convocation a jeté la lettre et est parti, face au refus de l'employé de Régine de prendre la convocation.
"Ils entretiennent tout un mystère sur l’objet de la convocation. Je ne saurais donc vous dire ce pourquoi je suis attendue à la police. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’un de mes collaborateurs qui assurait la permanence vendredi dernier a été surpris par la visite d’un policier autour de 17h30, c’est ce policier qui a apporté la convocation. Mon collaborateur lui a fait savoir qu’il se faisait tard et qu’il ne pouvait pas décharger la convocation. Le policier en question a jeté le document sur lui et s’en est allé", raconte Régine Touna.
Réaction du REPAC
"À la découverte de la convocation signée par le Commissaire divisionnaire, Moïse ENAME ENAME , le Chef de la Division régionale de la Police judiciaire du Centre, l'on découvre que le nom de la DP n'est pas exact, de même que l'absence du motif de la convocation. Seulement, la convocation demande à y être le premier jour ouvrable de la semaine.
Le REPAC, en reconnaissant et soutenant le règne d'un État de Droit et de Justice pour TOUS, s'insurge contre ces pratiques d'une époque lointaine, notamment la violation du Code de procédures en vigueur par ceux censés le protéger.
En tant que Membre active du Réseau des Patrons de presse du Cameroun (REPAC), le Bureau exécutif met son équipe d'assistance judiciaire à sa disposition et suivra avec intérêt cette autre affaire".