Peu connu du commun des camerounais, celui qui fut Chef Baham, ministre de la santé publique et de la population (à seulement 23 ans) dans le premier gouvernement de la République du Cameroun (avec pour Premier Ministre Charles Assalé) et député apparenté Front Populaire pour l’Unité et la Paix (FPUP) qui fini par rejoindre les rangs de l’Union Camerounaise (UC) d’Ahmadou Ahidjo en 1961, est exécuté sur la place publique à Bafoussam.
Il paie ainsi le prix de ses sympathies avec l’UPC, dont il serait entré en contact avec les leaders au milieu des années 1950 pendant ses études en France.
Ainsi, d’après le Groupe Histoire, Culture Et Tradition Bamiléké : « Il se dit qu’il avait reçu la promesse de Moumié d’être ministre de la défense en cas de victoire finale et a organisé un maquis à l’Ouest confié à son ami et mentor MOMO Paul.
Rallié, il entreprend de convaincre les ex maquisard d’abandonner la lutte dans la région la région de l’Ouest. C’est ainsi qu’il convainc Paul MOMO d’abandonner ses zones de terreur. Ce dernier sera torturé après son ralliement et exécuté en novembre 1960.
Dés lors, il s’installa un climat de méfiance entre lui et le régime. Aussi, lorsque son ami MOPEN Noé est assassiné, le crime lui est imputé».
Selon Pr Bouopda Pierre Kame, il sera « de ce fait jugé au mois d’octobre 1963, condamné à mort, et fusillé le 3 janvier 1964 à Bafoussam » sur la place publique.