Selon nos informations, la nomination du Révérend Père Bouli Ndongo Ghislain Aimé serait le casus belli. On parle alors, d'ingérence ou de règlement de compte. Un doigt accusateur est pointé sur l'archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga, qui manœuvrerait, pour faire main basse sur
la paroisse « Ste Claire de Lada ».
Selon de sources diverses et concordantes, en date du 26 mai 2022, le Révérend Père Bouli Ndongo Ghislain Aimé a été nommé curé de « la paroisse Ste claire de Lada », conformément aux normes du droit commun et du droit particulier, régissant l'église catholique néo-orthodoxe du Cameroun.
Il est à noter, selon toujours nos sources, que « la paroisse Ste claire de Lada » était restée vacante pendant une période importante et, pour pallier les problèmes liés aux charges pastorales de cette zone, l'Archevêque Primat Mgr Matheus II, le miséricordieux dont la filiation civile est Constantin Marie Dominique Mvilongo, a procédé à la nomination du Révérend Père Bouli comme curé de cette paroisse. Comment passer par pertes et profits que selon toujours nos informations, en 2017, le père Bouli Ndongo, raciste de son état, va rendre d'énormes services au sein de la famille Mbarga (soigner des maladies incurables, des cas de folie et de possession grave). Ce qui va passer l'un des fils Christophe Abada à lui faire don de 200 mètres carrés pour bâtir une paroisse au lieu-dit "'Biyo'o au 10e arrêt Lada.
L'évêque néo-orthodoxe va signer un décret de création et autorisant la construction de la paroisse qui aura pour nom de baptême "Sainte Claire Lada". Et sera dédicacée devant autorités civiles, militaires, traditionnelles et religieuses.
En 2019, des mêmes sources, le père ira en formation pour des besoins d'aumônerie. C'est alors que le curé romain, Aristide Ze, en intelligence avec le donateur Christophe Abada, qui avait été nommé président du conseil paroissiale de ladite paroisse, vont entreprendre un sabotage énorme sur le père Bouli absent, et ce dernier va à nouveau faire don de cette paroisse à Aristide Ze, qui sera curé et de sa paroisse et de celle de Bouli Ndongo. << Il va changer le nom de cette paroisse, en chapelle "Notre dame de très rosaire de Biyo'o", en mentionnant, "Archidiocèse de Yaoundè" sur l'enseigne. Il faut noter que Aristide Ze n'est pas à son premier coup dans la zone de Lada. Il
devient curé de 04 paroisses à lui seul, c'est-à-dire : un curé-évêque », précise une de nos sources. Et d'ajouter un tantinet courroucé:
« Comment comprendre qu'une paroisse construite par les orthodoses se fasse gérer par les romains ? Une sommation de libérer sera servie à l'archipel de Yaoundé par les néo-orthodoxes à Mgr Jean Mbarga» .
Pour manifester toute la bonté de Dieu, Mgr Matheus Il avait commencé sa lettre de nomination par ces mots : « salutation et bénédiction dans le Seigneur, qui est le vrai salut » . Mais loin s'en faut ; parce que le salut était mais alors loin d'être avec le nouveau curé qui en a vu des vertes et des pas mures. Lui donc la tâche était lourde, entre les missions spirituelles à lui assignées, l'administration de l'église à refaire et la situation financière à stabiliser pour ne citer que ces exigences de sa hiérarchie, s'est effectivement mis au travail et ne se doutait de rien dans cette confrérie de chrétiens où la fraternité et l'amour sont la règle d'or. Mal lui en pris de s'absenter pour un bref temps. « Le serpent était dans la cuisine et le curé n'avait pas pris la peine de s'en débarrasser.
On est tous chrétiens » , se disait-il certainement. Qui pis est, « La période du cauchemar est très vite arrivée parce que cette fois un autre curé, le romain Ze Aristide va très vite profiter de son absence pour le taxer de marabout et de féticheur, il dira même que le néo-orthodoxe faisait des pratiques à l'autel pour gagner la confiance de cette famille chrétienne. Des lettres contre ce dernier vont connaître leur parturition pour le désapprouver auprès de Mgr Jean Mbarga pour des mobiles à remettre la paroisse de Lada au romain Ze Aristide » , indique une de nos sources sous le couvert de l'anonymat. Et une autre de conclure, un rien courroucé : « Nous comprenons clairement qu'il s'agirait là d'une ingérence parce que Mgr Jean Mbarga rappelons-le est Archevêque de l'Archidiocèse de Yaoundé et donc catholique romain dont l'influence irait jusqu'à la gestion des paroisses de l'église catholique néo-orthodoxe. Pourtant le Révérend Père Bouli n'est pas inconnu de l'église romaine parce que, en tant que prêtre ouvrier, il a longtemps enseigné dans les écoles catholiques romaines. On se pose alors la question de savoir si l'église est devenue un terrain de conflits, mais nous osons croire
qu'elle est restée dans sa mission première qui est de sauver les âmes et de prêcher l'amour. Du moins, pour ce qui est de la paroisse Ste claire de Lada, l'histoire est loin d'être ter-minée » . Affaire à suivre.