Jusqu’à quand vont-elles s’arrêter ? C’est la question que tout le monde se pose par rapport aux violences conjugales observées un peu partout dans les quartiers du pays.
À Yaoundé, comme nous l’apprend l’activiste N’zui Manto, une femme mariée depuis 11 mois est torturée et privée de liberté par son mari qui a juré de l’aimer et de la chérir dans le meilleur et le pire.
Selon les témoignages, « au quartier Nkolbisson Irad à Yaoundé, les habitants se sont habitués aux pleurs et cris désespérants d’une femme victimes d’atrocités quotidiennes de son mari avec qui elle s’est liée devant le maire et le pasteur 11 mois plus tôt ».
En effet, « torturée, frappée, privée de téléphone et de sortie, cette femme vit un enfer qui aura certainement raison de sa vie un matin », souligne le lanceur d’alerte.
Il termine en disant qu’au Cameroun, « il n’existe aucune politique sérieuse pour combattre les violences faites aux femmes. Les plaintes déposées par de nombreuses victimes dans les brigades ou commissariats n’aboutissent jamais ».