Nkongsamba : une femme arrêtée pour avoir armé des bandits

Elle a été arrêtée par les forces de l’ordre à Nkongsamba

Tue, 22 Mar 2022 Source: www.camerounweb.com

Elle a été arrêtée par les forces de l’ordre à Nkongsamba

Elle possédait des stocks d’armes et de cartouches dans sa résidence

Les enquêtes se poursuivent

Fin de parcours pour une femme de Nkongsamba. Selon plusieurs sources, une femme de 38 ans soupçonnée d’avoir fourni des balles à des voleurs armés a été arrêtée par les forces de l’ordre à Nkongsamba, dans la région du Littoral.

L’opération qui a conduit à l’arrestation a été menée le 14 mars par des éléments de la gendarmerie de Moungo Nord. Elle possédait des stocks d’armes et de cartouches dans sa résidence.

Entre-temps, les enquêtes se sont poursuivies par la gendarmerie pour établir d’autres faits sur les activités du suspect. Et connaitre l’origine des armes.Le Cameroun a interdit la vente d'armes et de munitions dans six régions du pays, dont les deux régions anglophones en profonde crise socio-politique depuis plus de 5 ans.

Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, avait décrété "l'interdiction, jusqu'à nouvel ordre, de la vente des armes de chasse et de protection ainsi que leurs munitions dans les régions de l'Adamaoua, du centre, du Littoral, de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest", selon un communiqué.

"A ce jour, le nombre d'armes à feu en circulation est largement supérieur à celui des autorisations dûment accordées par les autorités compétentes", a indiqué le ministre dans le texte.

Le Cameroun compte dix régions. Parmi celles-ci, sont concernées par l'interdiction les deux régions anglophones en profonde crise socio-politique depuis fin 2016 et les régions voisines de celles-ci (Littoral, Ouest).

Depuis quelques années, la crise anglophone s'est muée en conflit armé de basse intensité: une branche armée des séparatistes anglophones, qui militent pour la sécession vis-à-vis du Cameroun et la création d'un nouvel Etat, l'"Ambazonie", combat les forces de sécurité déployées en nombre par Yaoundé.

Source: www.camerounweb.com