• L'information est parvenue à la rédaction de CamerounWeb
• Elle a été discrètement glissée par un internaute, en commentaire d'une publication du journaliste Michel Biem Tong
• Une information à prendre au sérieux
Cette informations, si elle se révèle vraie, peut être une mine d'or pour les forces de défense dans la mesure où bien de question demeurent sans réponses, en ce qui concerne la provenance des armes utilisées par les combattants ambazoniens dans le Noso.
Dans une récente tribune, Simon Bertin Metsengue s’est interrogé sur l’origine des armes qu’utilisent les ambaboys. Le journaliste a dans sa réflexion, lorgné du côté des ONG internationales.
"Les ONG et les Etats Occidentaux n’ont toujours eu de cesse de médire de l'armée professionnelle camerounaise. Pourtant, les sécessionnistes ont toujours été considérés comme étant des civils innocents qui revendiquent la sécession sans utiliser les méthodes violentes alors même que sur le terrain, ces vulgaires criminels sont de véritables assassins qui utilisent des méthodes terroristes contre les populations. D'où viennent ces armes sophistiquées ? L’armement décrit par le communiqué du ministère de la Défense est celui d'une armée professionnelle conventionnelle. Cet armement sophistiqué a pu être donné à ces scélérats grâce au trafic de la contre bande qui se fait au niveau du delta du Niger. Zone de non droit situé au Nigeria et dont l'État a perdu le contrôle au profit des bandes armées qui eux aussi revendiquent leur indépendance", écrit le journaliste il y a quelques semaines, après des attaques particulièrement sanglantes des ambaboys.
"Même s'il faut noter que l'État central Nigerian depuis la crise du NOSO a redoublé de vigilance pour diluer la circulation des armes de contrebande dans cette zone difficilement contrôlable. Les forces de Défense nigérianes sont arrivées à démanteler de grosses cargaisons d'armes lourdes qui étaient destinées aux séparatistes Ambaboys. Et si c'était ces Ongs ? Le 29 décembre 2019, le Ministre de l'Intérieur camerounais déclarait que les forces de sécurité avaient intercepté un véhicule d'une organisation humanitaires bourrées d’armes, de Munitions et d'explosifs dans le NOSO. Cette situation a remis en cause la sincérité des organisations humanitaires, et ONGS dans cette zone en crise. Il y a quelques mois, ce même ministre a interdit d'accès à cette zone à Médecin Sans Frontières-MSF à qui il accusait de complicité avec les terroristes séparatistes Ambaboys", ajoute notre confrères.
Récemment, les hommes de l'autoproclamé général "No Pity", ont encore fait parler d'eux à travers des attaques de plusieurs bases de l'armée. Des opérations à succès pour ce dernier qui n'ont pas manqué de la fêter à travers un fête dont les images ont été partagées sur les réseaux sociaux.